(En m’inspirant de l’image trouvée dans le dictionnaire, hihi, je vous avais prévenu. Preuve que ce n’est point stupide d’en avoir un sous la main, à défaut de mécano) !
N’oubliez pas que je me trouvais à mille miles.
Et, paradoxalement, la jeune femme, ne semblait ni égarée, ni affamée, ni assoiffée, ni apeurée.
Elle n’avait en rien l’apparence, d’une fille perdue, d’une fille des rues.
Quand je réussis enfin à parler, le lui dis :
Heuuurgh, ahhhhrff, heuuuurgh !
Oui, je sais c’est assez limité face à une apparition sublime, mais que voulez-vous, quand on a une extinction de voix...
Alors je pris ma plume et mon encrier,
Et me suis écrié :
"Mais... qu’est-ce que tu-vous fais là" ?
Elle me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse, comme un secret, comme le garnement qui vous avoue avec une certaine gêne, malgré la bouche rouge et les doigts poisseux, qu’il a gouté à la confiture encore tiède.., "Je m’appelle Adèle".
(Comment ? Maaaais non hein ! La jeune femme, pas le petit garçon ! Tu suis ou quoi !) ?
Bon, je passe au bleu le restant de la soirée,
On est sur un site tout public après tout,
Malgré les incitations imprudentes du webmaître :
Ecrire des horreurs à faire frémir les grands,
Et qui plus est à une heure de grande lecture !
Le lendemain,
Je suis rentré seul,
Mais je n’ai jamais oublié,
La douceur du Lys,
Le parfum de l’océan...
Cette aventure est telle que je l’ai vécue,
Si un jour vous passez par cette rue,
Par ce lieu,
Près de Thiercelieux,
Et que vous croisez,
Une jeune femme qui vous rappelle Adèle,
Une jolie dame, perdue dans ses pensées,
Vous qui savez,
Je vous en prie, agréez,
N’interrompez pas sa promenade,
Passez votre chemin,
Elle se ressource,
Elle en a besoin,
Laissez-la la rêver...
Et puis, regardez le ciel, demandez vous si le loup à mangé le lys ?
Et vous verrez comme tout change.
Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d’importance !
Ne me laissez pas tellement triste, écrivez-moi vite qu’elle est revenue...
Tout change, le monde s’altère,
dans deux minutes vous ferez moins les fiers,
Il n’y a plus de morale, ni ici,
Ni dans les rues.