En réponse à..

Bonjour !
Je touve ton texte très bien écrit Saskia, comme d’habitude, et tout en sentiments...
Amicalement
Christine

Bonjour !

Merci, merci beaucoup Christine. Autant de sentiments que ceux que j’éprouve en écrivant, sans doute...

Amitiés
Saskia

C’est plein de nostalgie et de tendresse, un appartement de vacance à la mer ?
Aaaah... les marchands de fleurs multicolores en papier crêpe, j’en étais ! A la production et à la vente, puis mes enfants ont repris le commerce et je suis resté un temps à la production pour leur montrer le tour de main... Je collectionnais les tourelles et les couteaux... Y avait-il des vendeurs de boules de Berlin sur ta plage à toi ?

Aucun bulldozer au monde n’est capable d’enfouir ou de détruire ces souvenirs là. Rassures-toi, ce qui reste n’est qu’un tas de vielles briques, bien contentes d’en terminer avec cette vie où il faut se tenir toujours droite et jouer au "dur"... elles attendent impatiemment d’aller enfin s’amuser sur un court de tennis..
Les pièces ne peuvent retenir prisonnière la mémoire, elle ne le permet pas, elle se planque subrepticement dans le cœur des voyageurs à chaque fois qu’il faut fermer les volets à la fin des vacances... elle les accompagne pour continuer à les faire rêver... aux prochaines vacances avec la cousine, à s’enfiler des babeluttes avant le dîner malgré les vociférations des mamans...

papabul

Ah, chez moi c’était les boules de berlin, mais aussi les "friiiiskooooo !" qu’on entendait crier à longueur de journée... Cruels qu’on était, on se moquait de ces pauvres étudiants condamnés à arpenter les plages... et qui écrasaient nos couteaux et nos tourelles !
(je vois qu’on a tous été logés à la même enseigne, étant jeunes :p non, je ne payerais pas 100 couteaux pour cette fleur ! je t’échange celle ci avec celle la et je te donne 50 couteaux. Bon, et une tourelle...... on était durs en marchandages :p)

Si aucun bulldozer n’enfouis les souvenirs, sans doute est ce parce qu’ils se contentent de détruire ce qui, quelque part, nous les rappelle... Il est certaines choses qu’ils emportent, une odeur, la sensation d’un parquet familier, la rugosité d’un fauteil, ou même simplement le bruit de la mer et les cris des mouettes quand on rêve à la fenêtre.

Je n’oublierais pas, mais cela laisse un curieux arrière gout de se dire qu’on n’y reviendra plus, là. Qu’on ne se retrouvera plus a se battre pour les croissants ou pour le volume, à méditer sur le niveau le plus approprié pour qu’on entende tous sans réveiller les parents qui dorment à coté !

Mais sans doute que tu as raison, à écrire ainsi je me dis que je n’oublierais pas.
(et nous c’était pas les babeluttes, c’était les bouts de saucisson :p)

Merci, frederic
Amitiés
Sophie
(une autre belge adepte de la mer... et des marées de méduses)

Nostalgie tout en musique. Un texte très agréable à lire pour un sujet ma foi un peu douloureux.

A bientôt

Douloureux, oui, un peu, mais surtout beaucoup de tendresse à ces souvenirs. Doux amer...

Merci de ta lecture
Amitiés
Saskia