En réponse à..

Sérénité !Une attitude perdue pour nous, pauvres con-sommateurs ...

Et un bonheur de te lire.

Amitiés Eric

merci Jean-Marin. Pour moi cette image du vieil africain pour personnifier la sagesse s’est naturellement imposée. il m’est souvent arrivé de m’interroger sur leur perception du bonheur et j’avoue ne pas avoir de réponse... Quelqu’un m’a dit un jour "le bonheur n’est pas de vouloir ce que l’on aime mais d’aimer ce que l’on a" c’est peut être un début de réponse.
Amitiés Eric

Bonsoir Eric ! J’aime bien cette balade en brousse,les cotonniers en fleur, le vieux assis devant la case et aussi la valeur du temps mais je ne comprends pas le sens du quatrième quatrain même si c’est joliment dit.Amicalement JC

en écrivant ses vers j’avais l’image d’un village du Burkina Faso où j’ai passé plusieurs nuits. Au coucher du soleil les odeurs changent et deviennent plus prononcées (1^er vers).
Il y avait à côté du village une dune immense et les vestiges d’un ancien village qui sortaient du sable. J’ai appris à cette occasion que la plupart des dunes se déplaçaient et parcouraient leur longueur en une génération.
c’est cette image que j’ai gardée, l’homme est de passage et il n’a pas à laisser de traces indélébiles, pas plus qu’il ne doit s’opposer à la marche inexorable des éléments.
merci de ta lecture.
Amitiés Eric

"Il partira bientôt retrouver les ancêtres,
Pourtant il doit encore, avant de disparaître,
Rendre au sol sa vertu, ne pas laisser de trace,
Un départ est d’abord un tableau qu’on efface."

Ces vers m’ont interloquée Eric...
Il me semble que pour nous, le principal souci est justement de laisser une trace, et de ne pas effacer l’œuvre de nos ancêtres...
Quel décalage entre nos cultures !
Manquons-nous à ce point d’humilité face aux Africains ?
Clo

notre obsession de vouloir laisser une marque nous a peut être entraîné dans la situation où nous sommes : avoir des doutes sur la viabilité de la planète dans cent ans ...