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Ton père, mon père,
nous sommes d’une génération dont les parents ont connu la guerre dans leur enfance/adolescence et je crois qu’on leur a volé quelque chose qui ensuite les a rendu comme absents.
mon père, que j’aimais, que j’aime, bien qu’il ne soit plus là est parti sur les routes à 13 ans pendant la guerre puis plus tard il est parti en afrique du nord trouver autre chose, Maman avec qui il a commencé à vivre réellement, je crois. puis de nouveau la guerre, l’algérie, le départ une nuit avec juste une malle pour bagage et un second fils (moi) en route. mon père aimait sa famille, mais il avait en lui une blessure profonde, il était là sans être là et pourtant on était heureux et il est parti, trop tôt, beaucoup trop tôt, à une époque ou je commençais seulement à le comprendre vraiment.
merci pour cet hommage Aimelasorc.
Amitiés
Pascal

Mon père n’a pas fait la guerre d’Algérie et heureusement mais cela n’empêche qu’il a vu partir pas mal d’amis sans retours . Merci Pascal

Que de nostalgie et de souffrance dans ce texte !

On a beau dire ce que l’on voudra, les souffrances de l’enfance sont celles dont nous n’arrivons jamais à nous débarasser, elles laissent toujours des séquelles.

Merci de ce partage Aimela.

Bises.

C’est un manque qui me fait souffrir pas de ce qu’il m’a fait mais surement d’autres personnes qui n’ont pas de père souffrent d’une image paternelle. Je ne lui en veux pas . Merci Delphine

Je pense que nous sommes nombreux à rechercher l’amour d’un père, d’une mère lorsque la vie nous a séparé où lorsqu’il y a eu des évènements perturbateurs dans notre enfance. Quand la vie ne nous sourit point le manque est encore plus fort. Notre cœur pardonne toujours. Très touchant.
Bisous Genou

Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours été indulgente avec mon père ( rires) Pour avancer dans la vie , il faut pardonner à ses parents . Merci Genou