En réponse à..

J’aime beaucoup ton texte, il et épouvantable de ne plus pouvoir mettre un regard, fouler des pieds l’empreinte de son tendre passé, c’est un déchirement, une amputation à vif, blessure qui ne se referme jamais, brûlante comme les portes de l’enfer.
Amitiés. JB

Brûlure peut etre, surement même, mais quelque part, n’est ce pas là qu’on grandit ? N’est ce pas là qu’on devient adulte, qu’on apprend à tourner les yeux et tourner la page, a arrêter de toujours revenir au passé et a laisser les souvenirs dans un tiroir poussiéreux de notre mémoire, un peu comme un coffre au grenier, qu’on ouvre de temps en temps pour se rappeller, avec un peu de vague à l’âme, les temps anciens, qu’on finit par raconter à ses petits enfants qui lèveront les yeux au ciel en se disant que papy/mamy gagate encore avec son "c’était le bon temps", et ainsi finalement on apprend a construire d’autres souvenirs, qui viendront passer un baume sur les anciens, avant de laisser la poussière du temps les effacer lentement et les laisser disparaitre, emportés par la rivière du temps, qu’on apprend à ne pas s’en lamenter ?

Je crois que je n’ai pas tellement envie de grandir...

Je voudrais pouvoir garder chaque souvenir comme un écho de ce que je suis, de ce que j’ai été et de ce que je serais, j’ai envie de ne pas laisser ma mémoire s’envahir avec le temps et les vieilles pierres qui s’effritent et disparaissent, de me rappeller d’un goût ou d’une odeur tout un épisode de mon passé. J’ai envie de me laisser émerveiller par la mémoire et le souvenir, qu’il soit brûlant ou doux, glacé ou amer. Je voudrais pouvoir tourner la page sans ranger le livre...

Non, je n’ai pas tellement envie de grandir. Alors, je contourne, que veux tu ? Je ne laisserais pas un crétin de cerveau gâteux m’enlever mon enfance :p

Amitiés, JB !
Saskia

C’est dur de voir disparaître, la maison de son enfance, on y a laissé tant de bons souvenirs. pour moi, ces maisons sont restées mais ce sont des cauchemars alors, vaut mieux fuir et essayer d’oublier

Cauchemars ou souvenirs, on laisse toujours une petite part de soi a l’endroit ou on vit, et que ce soit doux ou amer... On ne peut pas tout effacer ^^ (malheureusement ou heureusement !)

Merci, Aimela
Amitiés
Saskia