En réponse à..

Même si je ne voudrai que l’on touche à mes souvenirs d’enfance, je suis sur
et j’ai eu l’occasion de le vérifier, qu’ils
sont miroirs déformants.
Amitiés ;
JACCO.

Merci bien de votre lecture. Ces mots ne sont que broderie sur une guillotine dont j’ai entendu parler un jour mais qui n’existait déjà plus quand je suis allé à l’école. En fait, je déambule dans cette ville toutes les semaines et j’essaye au gré des visages ou des maisons de me laisser emporter en rêve. Il en fût du coiffeur, de la machine à laver, de l’escalier, de mon premier amour ... bien des pages à faire mûrir pour me donner l’impression de les avoir vécues.

j’ai toujours été surpris de la fascination qu’éprouvent les enfants face aux "objets de mort" ; les armes, les instruments de torture ... je crois que nous en sommes responsables en refusant de leur expliquer que la mort fait partie de la vie.
amitiés Eric

On peut ainsi jouer aux indiens toute son enfance sans devenir bourreau plus tard. L’enfant reste une merveille ! Merci de cet arrêt, de cette lecture. J’essaye souvent d’écrire mais je prends plus grand plaisir à décortiquer mes propres mots jusqu’à les rendre poussière. N’est-ce pas après tout cela leur seul devenir ?

J"aime lorsque vous nous contez nostalgies enfantines !
Tiens ! Saviez vous que j’avais un oncle à Riom qui était juge au tribunal des Assises ? et que bon nombre de têtes durent roulées après que le marteau de bois eut frappé le prechoir !
Mine de rien (si l’on peut dire en de telles circonstances).. ;o) ..je me fais une collection de vos souvenirs dans mes favoris..
Et puis finalement..Nos peurs d’enfants, n’étaient rien à côté de nos craintes de presque vieillards..non ?

Merci Bernard de cet instant consacré sur un brin de nostalgie. Quant à être souvenir, je me dis que ce serait plutôt sympa d’ainsi "jouer" sur un instrument de mort mais la réalité restait plus basique et de billes nous nous contentions pour meubler les récrés ! Sinon Montbrison reste une ville charmante et propice à la rêverie.