Marie est assise sur une souche d’un arbre, elle pense à sa jeunesse, elle était si belle et si fine.
Elle faisait tourner les hommes en bourrique les faisant devenir chèvre.
Aucun d’eux n’a réussi à toucher son cœur.
Ah ! La jeunesse, c’est si bien mais ce n’est pas éternel.
Marie est restée seule : pas de mari, pas d’enfants. Elle se promène dans la forêt. Elle ramasse des herbes et des fleurs.
Elle doit souvent se reposer car elle est âgée.
Elle se repose sur cette branche, son bâton à la main et son panier rempli d’ herbes.
C’est tout ce qu’il lui reste, seule, voûtée sur elle-même. Elle a trop joué avec sa beauté.
Elle ressemble à une sorcière avec son châpeau, sa cape sur les épaules et sa robe noire.
Marie-Noëlle, une siphonnée.