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gagarine

Nouvelles 8 août 2006
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le flingueur en Pologne

VARSOVIE

Je sais bien que je vous ai déjà parler sept cents deux fois de mes gueules de bois au bord des piscines d’hôtels, mais là, j’ai pas la gueule de bois. Il est 15H30, j’ai liquidé un expresso presto et raccompagné d’une pensée de potence, le chevalier Hubert Valentin de Ribouldingue de Cornouaille ainsi nommé dans les pages des trépassés célèbre du Figaro. Le Seigneur est en congé d ’été en ce 27 juillet et je n’ai rien a foutre. Je songe envoyer en intro une musique d’enfant du Bon Dieu, mais pas forcément de cœur (chœur) J’arrive pas à choisir. Un hymne glorieux pour le dernier voyage de l’aristo. Ni fleur, ni couronne qu’ils ont précisés. Pour les girls c’est pas précisé. Je choisi donc la chorale des « Nashville Pussy » avec sa chanteuse dé platinée aux seins tombant ou arrogant suivant le coup de main que tu y mets. Pussy pussy, pleure, pleure, eau bénite ou cyprine, pur AOC. Déplaise à la famille de Sir Camelot, remettre les couleurs même avec une immigrée irlandaise, ne déplairait certainement pas au vieux général de réserve. Sa lui rappellerait les Tonkinoises aux pussy tout lisse. 97 piges le général d’armée. Boy-scout à 10 ans en 14-18, capitaine à 31 ans en 1939, colonnel à 37 ans en 45 et général en Indo. Belle carrière de con !
Bouge pas j’ai pas fini. Je faucille un russe blanc en page 28 ; On est à 40 kilomètres de la frontière soviéto-tsariste. Dégommé lui aussi à 97 piges. Je me rends compte que les riches ont l’air de tenir le coup plus longtemps, parce que Thérèse Januski de l’avis suivant, retraitée des pets et taies, roupille définitivement à 56 berges. Couturière dans le textile à 10 ans dans la ville de Denain. (Cherche pas à visiter). A 20 ans, le blé de l’usine moins la ponction de la CGT, le bonheur sans pognon sa existe ? Thérese n’a pas finie la bouteille, les bulles s’évaporent, une Clairette de Die à 4,20€, , l’aristo et le blanc déboulent clapent de la langue et sifflent, peur de manquer charognes ?
Je ferme mon bouquin dont je ne vous donnerais pas le titre et rame jusqu’au bar.
Sur le comptoir, il y a une pub pour une nouvelle bière Cororado à la téquilla. J’attrape la réclama, sa m’a l’air bon. 3° de volume d’alcool avec de la téquilla ! De l’alcool pour gayeur pride puceaux ! Je prends à truc vert à 55° avec une herbe à nager dedans.
J’ai fais une sieste, j’ai toujours pas la gueule de bois. Je déloque la carte magnétique de son emplacement et claque la lourde. Je mémorise le numéro de la chambre pour éviter de la chercher à chaque étage comme une Mégane grise métallisée sur le parking d’Ikea. Room 121. 1er étage. Je dévale les escaliers super peinard, je déteste perdre ma vie dans les ascenseurs. Sauf à la montée, je suis née un 1er Mai en hiver. Je connais le chemin du bar, j’y vais sans me tromper, je compte trouver quelqu’un au poste. Quatre personnes au bar, 4 poules. Deux assises sur des tabourets hauts face au comptoir, deux dans des fauteuils bas autour d’une table à la même hauteur. J’ai l’impression d’être subitement un gibier de plumard. J’éprone le bar par la gauche et m’accastille sur un tabouret bleu méditerranée, pont en teck. J’explique au barman, comment je vois ma téquilla, malibu, cointreaussé, jus de pamplemousse, zeste de citron. Les deux poules du comptoir sur ma droite me promettent du regard de m’alleger de 400 zlotys. Deux putes à zéro. Je vire de bord et croise le regard des deux autres femmes. Beaucoup plus élégante. Bien sapées, jupe droite, bustier multicolores, brushing impec, talons aiguisés, bague étincellantes. Des businesswomens en stand by, des hôtesses d’Alitalia en escale, c’est ce que j’avais pensé en arrivant. C’est la concurrence 4 étoiles comme l’hôtel. Elles décroisent et recroisent leurs jambes, et gonflent leurs seins équipés « Wonderbra ».Elles jouent les rosières, vie parisienne, indifférentes. Deux putes quatre étoiles, cela s’appelle des escorts girls. Manger le pain avant le caviar ? Décolleter avantageux ornés de dentelles noir, lèvres sang glossées à en suinter. Le barman apponte de l’autre côté du quai, me demande le numéro de ma chambre, c’est comme si je filais aux péripatéticiennes le numéro du coffiot de la banque nationale de Pologne. La minette du tabouret N°1, se lève, chaloupe dans une mini transparente blanche qui laisse deviner son string et rejoint les deux courtisanes. A trois elles me déshabillent, je ne crois pas que se soit la longueur de mon sexe qu’elles jaugent, sa la plupart des femmes s’en foutent, non non, c’est le tarif qu’elles pourraient me faire pour un forfait 3 en 1 qui les intéressent. Sa bats des cils, se lubrifie les lèvres, les deux plus chers, refont un tour du propriétaire, dire que les femmes se plaignent que l’on matte leur cul, moi je trouve sa très agréable. Je ne vais pas porter plainte, je devrais pouvoir m’arranger à l’amiable. Je me retourne vers la plus vieille resté à quai au comptoir des occasions. Elle baisse les yeux, se commande un verre, avec ses cinquante ans, elle se dit qu’elle n’a plus aucune chance. Pourtant moins d’années me sépare d’elle que des trois autres tout juste trentenaire.
Le barman revient avec mon mélange, je signe la facture et me lève. Elles ont mis le feu au bar. Elles sont excitées. Je ne vais pas rouler du cul devant elles, je ne suis pas bâti folle vaseliné. Je vais juste essayer de ne pas renverser mon breuvage céleste.
Une élégante m’ apostrophe.
- « Please mister ? »
Elle pointe vers moi un ongle rouge et mouillé qui sort de sa bouche. Dos droit, seins arrogants, talons plantés dans la moquette, cuisses écartées, culotte assortie au soutien-gorge. Elle me fixe. Un gentleman l’aurait regardé dans les yeux, un gougat dans son décolté, mais l’éducation et la sexualité étant deux choses bien distinct, je détaille la dentelle de sa culotte, souhaitant aperçevoir une mini toison iroquoise noir sur sa peau blanche. Je pose mon regard, là ou elle le voulait, je ne voudrais pas la vexer ou la snober. Je dois faire qu’elle chose maintenant, sinon elles vous me filer leurs strings pour remonter à la chambre. Qu’est ce que je ferais de 3 strings, je ne suis pas collectionneur. Je les abandonne sans un mot, comme Georges Clooney à un congrès de star du porno. Je n’aime pas les femmes qui portent une culotte pour sortir le soir avec un homme, c’est indécent obscène et inconvenant.
Je monte les escalier à pieds, je sais ! 2e étage, chambres 232, 234, 236, deux cents trente huit c’est là. Après le placard à shampoing, kleenex, calepin, stylo bic et serviettes. La carte magnétique pénétre la serrure, il y a juste la lumière de la télé pour éclairer la chambre. Des Han Han, suivit de Yeah yeah fuck me, m’informe du programme regardé par l’occupant. Je remets mon arme derrière mon dos. Il est nu sur son lit, sa queue à la main.
- Your are mister Janus Medev ? Je lui demande.
- Yes.
Je lui en ai collé une dans le cœur et une dans la tempe. Deux pouf pouf de tontons flingueurs. J’ai éteins la télé, trouver sa veste, emballé son passeport et je suis redescendu vers la room 121, sans croiser personne.
Il est 0H40, la journée de boulot est terminé. Demain je rentre à Alméria ou une certaine Svetlana m’attends. Une « Bimbo » de chez Play-boy, 5 étoiles, hors de prix et amoureuse de son homme. Bonne nuit.

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