Sa lecture le subjugua. Lorsqu’il tourna la dernière page de l’ouvrage en question, il était installé chez lui, à côté de ses enfants qui jouaient dans le salon. Sa femme préparait le dîner. Il but avidement les derniers mots de l’histoire, posa le livre et ferma les yeux. Jamais il ne s’était senti vibrer avec autant d’intensité. Il repoussa les images macabres qui, habituellement, envahissaient son esprit, et trouva la quiétude. Une douce chaleur le gagna et parcourut son corps. Il ouvrit à nouveau ses grands yeux marrons et contempla les êtres qui faisaient battre son cœur. Armand réalisa qu’il avait le privilège de vivre ces moments merveilleux. Il se leva, embrasa ses filles, rejoignit sa femme dans la cuisine et la serra très fort dans ses bras. " />