Lorsque la Terre s’ouvre et fait battre son cœur
C’est le cri d’un enfant que l’on entend.
Les marées succèdent aux marées
C’est notre mère océan qui nous appelle.
Alors le chant de la baleine se confond avec l’appel du muezzin
Et le vent chaud fait tinter le bourdon de l’église.
Et si..
Et si les alizés poussaient au large ses gros nuages noirs
Et si la femme si pâle enfantait un soleil aux yeux d’un ciel si bleu ..
Alors l’arrogant guerrier apercevrait le regard de son Dieu qui montre du doigt l’homme, le prédateur aux petits triomphes qui de son arc pointe la vie. Il sentirait cette force oubliée qu’est l’attachement à son origine. Il consumerait sa force devenue faiblesse pour simplement ouvrir son cœur, son âme.
La nuit étreint notre univers. Seule dans le firmament désert et glacial, une étoile veille sur notre monde abandonné.