Un rien les dévoile, une caresse les fait grossir, un téton bourgeonne et c’est la vie qui m’emplit.
Ils sont là, tapis dans un corset de dentelles, des monts à gravir encore inaccessibles mais tellement proches.
Elle se penche et ses lourdes outres gorgées de désir oscillent dans la cadence de son geste.
Est-il pour moi ?
Non. Il est pour un autre, un importun.
Un bellâtre qui se pavane et frétille à la vision de ce buste exquis qui bondit sous la lumière de l’âtre.
Du moins, le croit-il.
Car la saillie de ces deux globes de chaire divine se tourne dans un mouvement admirable, qui fait percer dans le contre jour les tétons titanesques et voluptueux.
J’ébahis et je frétille. Le bel est dans l’âtre, j’ai hâte de la belle. Mais elle, sans hâte, fait la belle devant d’autres bels et beaux.
C’est un ballet de seins qui balancent et qui dansent, qui obnubilent et vrillent la libido du mâle au-delà du possible.
Mais moi je suis Jason, j’ai deux mois. Et j’ai faim !