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    2. Le vent

Lyssia

Nouvelles 9 avril 2007
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Et je m’envole... Cette sensation unique d’évoluer en trois dimensions, cette sensation unique d’être portée par le vent, de m’élever petit à petit, vers cette infinité qui m’attire lentement, vers cette liberté qui ne finira jamais. Et le vent m’entraine, à sa guise, il me mène où il le désire, par un léger souffre. Un vent si doux mais à la fois si puissant, un vent immatériel, que l’on ne peut toucher mais qui lui peut nous attraper ; un vent que l’on ne peut maitriser mais qui lui fait de nous ce qu’il souhaite. Un vent qui ne suit que lui, ses envies, sans se soucier de nous.

Et pourtant, parfois il peut nous emmener là bas, là haut, il peut nous élever tant qu’il le juge bon, il peut nous guider doucement, et nous sommes euphoriques grâce à cette sensation, cette impression que mille mains invisibles nous promènent, nous tiennent avec douceur avant de laisser la prise à d’autres. Cette sensation que le vent seul nous mène, cette sensation de légèreté, ces douces caresses sur notre peau et dans nos cheveux, qui appaisent l’âme, qui rendent la respiration si tranquille, qui nous incite à fermer les yeux afin que la vue laisse place à part entière à la sensation du toucher, de l’effleurement, furtif, qui disparait sitôt qu’elle est apparue.

Mais quand la menace se fait sentir, quand le vent ne peut plus être généreux, il souffle plus fort, il peut tuer, il montre sa puissance, il peut être agressif. Alors cette merveilleuse sensation se transforme en peur, en conscience d’une agressivité dangereuse. Car si on ne meurt pas sous son action, c’est parce qu’il le veut, si on ne s’envole pas pour retomber lourdement, projeté par toutes ces mains qui se font dures, c’est parce qu’il le veut. Il pourrait nous tuer, il est à la limite de nous projeter en arrière. Le moindre danger supplémentaire, le moindre geste nous tuerait. Le vent est puissant. Le vent est changeant, tantôt tranquille, tantôt déchainé. Le vent vit pour être seul. Le vent doit rester seul.

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