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kokliko

Nouvelles 15 mars 2007
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Il m’a bien amoché ce connard.
Qu’est ce que je vais encore raconté aux autres. j’ais déjà fait tout les clichés : l’escalier, la porte, la fenêtre, le bureau. Quel meuble va prendre la place de bourreau maintenant ?
Oui je le provoque et après ça regarde personne.
C’est tellement facile finalement. Il ne lui faut pas grand chose pour qu’il en vienne au mains. Pour finir par terre il en faut déjà un peu plus.
Taper là ou ça fait mal avec les mots pour qu’il se jette sur moi, pour que ses pompes viennent s’acharner dans mon ventre, mes bras, mes jambes, ma tête.
Les jupes c’est même plus la peine d’y penser.
Je devrais couper mes cheveux. Ca me ferais bien rire de savoir comment il ferait pour m’éclater la gueule contre les murs, le sol ou contre lui quand il se calme.
Je l’aime pour ça, je l’aime parcequ’il fait sortir de moi toute cette douleur que j’ais a l’intérieur.
Il m’apporte physiquement ce qui me tue dedans.
Toujours à s’excuser après, toujours à trouver les mots qui font du bien, les mots pansements, ceux qu’on arrache quand on a plus mal en dessous.
Sans lui, sans sa violence, je crois que je serais déjà morte, vide.
Sans raison d’être on ne tient pas longtemps. Il faut toujours quelquechose à quoi se raccrocher surtout quand c’est piquant, brûlant.
Il est touchant avec son air triste, surtout quand il tape, avec son petit air de mec bien sous tout rapport.
Genre le mec parfait, genre le mec que tout le monde aime, estime.
Le genre qui peu se taper n’importe qu’elle fille et qui reste avec celle qui arrive avec tant d’amour a lui pourrir la vie.
A faire de ce parfaitement parfait petit être le pire des connard qui soit.
A croire qu’il aime ça, qu’on y trouve tout les deux notre compte.
Pourquoi faire tant d’histoire si finalement cette lutte permanente nous maintiens tout les deux en vie.
Si l’un penche trop l’autre tombe. Alors on lutte l’un pour l’autre, chacun pour soi.
Et l’amour entoure cette violence comme une évidence.
S’aimait plus est impossible.
Besoin de se sentir toujours plus proche de l’autre : entrer dans sa tête, dans ses membres, dans son cœur.
Prendre son corps comme vengeance.
S’enfoncer dans des nuits douce alors que les plaies du cœur, du corps sont encore fraîchement ouvertes. S’abandonner dans ses bras comme un soulagement, un apaisement de l’être tout entier.
Et dans ce cœur a corps, ce corps a cœur : dévorer chaque instant dans une passion exquise, une légèreté vaporeuse.
Glisser lentement vers l’oubli sans vouloir rien d’autre que de rendre vraiment réel, de faire vivre l’instant présent.

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