Hier, au travail, je me réjouissais de partir en vacances. Je me voyais au soleil, me dorer sur une plage déserte. Tout était prêt, enfin je le croyais. Ce matin à mon réveil ,je me trouvais dans un autre décor.
Il y a erreur quelque part ... ce n’est pas possible
C’est vrai que lorsque je suis arrivée hier au soir, la nuit était noire et je n’apercevais rien autour de moi. Je suis entrée et très vite me suis couchée, fatiguée par le voyage, je me suis endormie sans jeter un oeil à l’environnement. Ce matin donc, aussitôt levée je me suis ruée à l’extérieur pour profiter de la vue enchanteresse. Quel ne fut pas mon dépit, pas de plage mais un jardin mouillé par la dernière pluie. Je pensais toucher des coquillages, je ne frôlais que des feuilles mortes. Plus je m’avançais à tâtons plus mes pieds s’enfonçaient, tout comme mes rêves, dans ce sol rouge, rouge comme ma colère. Où sont mes vacances ? Perdue dans mes réflexions,je me suis cognée contre un arbre, posé malencontreusement devant moi. "Cinglé d’arbre que fais tu immobile ? Tu ne m’as donc jamais vu lorsque je suis en pétard. Je ne pense pas sinon tu te serais mis à courir , à détaler vers la rivière bleutée ... tout au fond d’un champ". Pourquoi est ce que je me retrouve dans ce bled pourri ? J’avais dit à l’organisateur , pas de campagne surtout, il m’avait écoutée et de ce fait m’avait proposé la mer, ses cocotiers, son coucher de soleil, le paradis quoi. Je pense avoir tout payé, alors quoi ? Où est l’erreur ? "Est ce toi là- haut , le tout puissant, sachant que je déteste la campagne, tu m’as fait un tour à ta façon, pour me faire changer d’avis ? Tu ne gagneras pas , tu es peut-être têtu moi je le suis encore plus. Pour la dernière fois je te dis que : je hais, je hais, je hais la campagne. Tu me le copieras cent fois et maintenant vire moi d’ici que je profite enfin de mes vacances"...