Au fil des jours et des nuits tournent le temps. Demain frappe à la porte. Un bouton sur la cheminée. Une fissure au plafond. Une tasse de café refroidi. Le balaie au fil d’argent. Un sourire qui s’endort. Un poing qui se relâche. Une larme qui se glisse. Au creux de cette ride. La pupille s’est éteinte. Il caresse le front serein par la lucarne entr’ouverte.Le vent de la vie se glisse, furtif.Peur, j’ai peur... Grand vide...Ni repliés, ni déployés, ils se sentent pliés. Pliés de tout, aux lois, aux modes, à la pesanteur... Souvent, ils s’imaginent vivre à une époque différente mais finissent par penser que celle-ci vaut toutes les autres.Ils s’évadent alors avec des mots où on peut repérer azur, banquise ou quelques noms de pays qui évoquent le corail... Des décors de mots qu’ils inventent pour les lancer dans le ciel, juste au-dessus de leurs têtes...Défaillance de l’univers...
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