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rien2rien

Philosophie 28 février 2007
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J’ai failli ne pas porter ; attendu son courage
Bien des fois hésité, à le mettre en partage
Mais puisqu’à présent, ce temps est venu
Je vous laisse au rivage, de ce cri éperdu

La vie n’est est tout sauf ce qu’on en saisit, ce qu’on en croit, ce qu’on pense en savoir !

On installe alors toute notre attiraille, et pense pouvoir ou parvenir à la dépeindre, lui donner un vrai visage, une vraie "identité" ou vie, un vrai sens ou une vraie "finalité" !

On se sent ainsi plus grand, mieux, rassuré ou soulagé de ne pas passer à côté, voire de la connaître, comprendre ou posséder mieux que quiconque.

Rarement, me semble-t-il, on se dit qu’on en emprunte qu’un court sentier, si éphémère ou passager, en traduit qu’un pâle reflet, en couvre qu’une si mince surface !?

Plus rarement encore on admet n’être "que son" fruit (fruit de son arbre comme le sont tous les "autres" de la création), un fruit "sans existence propre", sans indépendance ou autonomie aucune ou la "nécessité" d’en "fabriquer" une !?

Je crois que je suis triste de cela, ce soir, et que c’est ce qui m’amène devant le papier, une nouvelle fois.

D’où nous viennent nos prétentions, cet impératif de "vouloir dominer la vie sous semblants d’équité, de justice ou légitimité" ?

Qu’a-t-on pour ne plus parvenir à sentir que "la vie est tout ce qu’il y a", de nous - si beaux, si importants et tellement indispensables, voire sacré - à la chose la plus immonde qui se puisse concevoir ?

Qui est-on pour rejeter, qualifier, intégrer ou exclure, appliquer des oui et non à tout va sans même jeter un coup d’oeil ou tendre l’oreille à autre chose qui pourrait être là, nous attendre, se dévoiler à nous surprendre ?

Oui, ce soir je suis triste parce que je n’arrive à communiquer ce que je sens de la vie, à quel point elle est bouleversante et le demeure en tout, à quel point son indicible met à l’aise quand on s’y ouvre ou/et s’y abandonne, à quel point tout est Lumière au-delà des ombres, puisqu’ombres seules nous "intéressent" pour le combat que nous cherchons à lui mener, inlassablement ; pour la guerre, en vain et contre tout, que sans cesse nous lui déclarons dès qu’elle se présente ; pour l’ombre qu’elle semble faire peser sur nos si précieuses convictions, assurances et certitudes ; pour ce que l’éducation, le temps et l’Histoire en on fait sans même nous laisser le choix de considérer, voir ou conclure par nous-même... sans même voir peut-être aussi que cafards, araignées, serpents, peurs, vide, solitude, néants, dépouillement, immobilité, abnégations, absence ou présence, non-être ou mort... enfin tout ce qui est rejeté, sont nos plus beaux délaissés, nos plus fidèles guides, des amoureux aussi "entiers" et inconditionnels qu’incompris ou mal-aimés, offerts qu’interdits !

Je pleure doucement parce que des bras appellent la vie si fort sans se "rendre conte" que la vie vit déjà en eux, qu’elle "est" chacune de leurs molécules, chacun de leur mouvement, droits ou "gauches", chacun de leur manque ou contentement.

J’ai pas mal écrit ces derniers temps mais n’ai rien posté cause que je trouvais mes autels trop à côté de ce que la vie me faisait ressentir... d’elle !

Ce soir, cependant, je la sens hausser le ton du courage d’une plus grande "franchise", sans plus de tergiversation ni de vrai-fuyant, quitte à donner le flanc à la réprobation !

Car la vie est bien trop belle sans fard, masque, voile... ou tout "autre insensé" sensé la rendre plus jolie là où, dit-on, "elle" pêche !

Je ne sais me retenir de le clamer de mille façons, par mille voix et mille chemins... fussent-ils aussi vains que leur parcours, aussi maladroits que je le suis maintenant !

On ne réinvente peut-être la vie que pour voir qu’elle ne s’invente pas ; emprunte tant de voie pour voir qu’une seule, ou aucune, les contient toutes ; brade tant de mots pour peut-être réaliser qu’aucun ne saurait la brader, la contenir ou l’enfermer d’aucune façon ?

Je t’aime !... douce, belle et grande vie
Mon cœur, comme le reste, n’ont jamais été que toi Domicilié sans domicile, demeure l’éternel sans abri
Sur ta couche, à jamais en son lit

Passionnément,

Paskal.

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