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Saskia

Feuilletons 4 octobre 2007
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« Et garde tes rêves [...] ; tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin. »

Confessions d’une apprentie médecin - suite 4

On dit beaucoup trop de choses qu’on ne pense pas, je crois.

C’est drôle d’écrire une phrase, ce que je viens de faire, puis de se dire avec une sorte d’absolue conviction qu’il n’est pas de pire banalité que celle là, non ? (Non, non, ne niez pas, je suis sûre que ça vous arrive à tous aussi !) Mais le problème, vous voyez, c’est que souvent, on n’a pas tellement le choix des mots ou des termes pour faire passer exactement ce que l’on veut. (Je pourrais vous dire que j’ai passé dix minutes à essayer de trouver des synonymes pour dire mes banalités de sorte qu’elles paraissent moins banales, mais ce serait complètement faux, donc passons, l’intention y était !)

Enfin, ce n’était pas vraiment pour vous dire ça que je m’attardais sur mon clavier en cette heure presque tardive de ma soirée (essayez juste pour rire de vous coucher tout les soirs à dix heures et je vous jure que dans ces cas là, sept heures du soir, c’est vachement tard !). Je devrais d’ailleurs arrêter de faire des parenthèses dans tous les sens, j’en perd tout ce que j’avais soigneusement préparé en barbotant avec enthousiasme dans mon bain.

D’ailleurs il faudra un jour que je médite sur cette capacité étrange qu’à l’inspiration de ne venir que quand on a rien sous la main pour écrire (le premier qui me parle de loi de Murphy ou de quoi que ce soit qui s’apparente à une tartine et à de la confiture, je l’égorge. C’est compris ?). Passons !

En tout cas, une chose est sûre, on dit beaucoup trop de choses qu’on ne pense pas. On fait des promesses qu’on sait parfaitement ne jamais pouvoir tenir (Si, si, je serais à 13h pile à la gare !), on a des rêves dont on ne réalise pas la portée (je vous assure, en primaire, je rêvais d’avoir des devoirs...) ni l’amplitude, dont on ne connaît que le goût qu’on leur imagine, sans penser aux défaites, aux sacrifices et surtout aux risques que cela comporte.

Je m’explique ; depuis toute jeune, j’ai voulu faire médecine, vous devez commencer à le savoir... Et il me paraît important, sans que je sache trop expliquer pourquoi, de m’engager alors dans une organisation humanitaire. Je ne saurais vous donner des raisons moins banales que les jeunes rêveuses, l’envie de se donner, de se sacrifier à une cause qui nous dépasse, de s’ouvrir les yeux.

Et maintenant, par la grâce d’un film (que personne ne nie plus jamais l’utilité de la télévision !), me voilà à considérer cette promesse enfantine avec de nouveaux yeux. Sans affermir ma résolution, mais étourdie plutôt par ce que cela engendrera pour moi, pour ma vie, pour ma famille, pour tout ce qui compte à mes yeux et tout ce qui fait mon existence de jeune gâtée d’Européenne.

Vous comprenez, je n’avais jamais réalisé que je pourrais mourir !

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