Rosita : Bonjour Madame, vous avez bien dormi Madame ? 
Madame : En voilà une façon de parler à sa patronne ! Arrêtons ici les familiarités !
R : Bien Madame ! Comme vous voulez Madame ! 
M : Allez donc à vos occupations ! Et puis .... apportez-moi un thé au jasmin avec des petits croissants ! ... 
R : Oui Madame ! Je vous prépare cela tout de suite Madame !
Après le retour de Rosita avec son plateau, le dialogue reprend. 
R : Madame est en beauté ce matin ! ... et Madame a un bon appétit ! 
M : Vous ... vous avez quelque chose à me demander ? Je sent ces choses là ... Si c’est pour avoir votre après-midi ..., n’y comptez pas ! J’ai besoin de vous pour m’habiller et préparer le repas de ce soir ! ...
R : Non Madame ! C’est seulement ... pour ma petite augmentation de salaire Madame ! 
M : Ah l’argent ! Toujours l’argent ! Nous verrons cela un autre jour ...
R : S’il vous plaît Madame, c’est urgent, c’est pour pouvoir soigner ma petite fille malade ... Madame ! 
M : Ah la santé ... moi je respire la santé ! Regardez-moi, je suis belle naturellement et sans effort ! Mais si vous me demandez de l’argent, je sent que je vais avoir une migraine ... Ah ça y est ! Je vais pas bien ! Apportez-moi une tisane !
R : Et pour ma petite augmentation ! ... Madame ! 
M : Mais arrêtez donc de parler ! ... Moi je préfère le silence ... Pensez-y ! Vous entendez ? C’est cela ... oui ... le calme, le repos ... Je crois que ... je vais me recoucher ... Quoi ! Vous êtes encore là ?
R : Je fais comme vous me l’avez dit Madame ! ... Le silence ! Madame ... le silence ! et tenez ... moi aussi je vais faire une pose ... Madame ! 
M : Mais dépêchez-voooous donc de me servir ! ... J’ai des vertiiiiiges !
R : D’accord Madame ! Si c’est pour rendre service Madame ... Alors ... Alleeez ! ... Deboooout Madame ! ... Et maintenant ... du balaaai ! ... Alleeeez ... du balaaaai ! ... Madame. 
M : De quoi je me mêêêêle ! Vous savez à qui vous parlez ?
R : Ouii du balaaai ! Allez prenez le balaaai, bougez-vooous un peeeu et ... tout ira mieux ... Madame !
La pauvre Madame ! Le service n’est plus ce qu’il était ... Allez donc vouloir donner des conseils à sa servante ... Et les échelles de valeurs (indispensables) peuvent être brisées... et dès lors, je le crois, c’est l’anarchie.