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Le prisonnier de Portmeirion
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Le prisonnier de Portmeirion 25 janvier 2008, Patrick G. Delay IP:8f0dbc77ef4929c1
Tu aurais pu nous mettre la musique... Bon, pas grave, je l’ai en tête.
Sacrée série !
Bonne réflexion...
En fait le jugement est la meilleure et la pire des choses.
Avoir la capacité de porter un jugement, là est notre force, se défendre de l’émettre là est notre liberté aussi paradoxale que cela puisse paraître.
Juger, c’est enfermer, cataloguer, s’enfermer...
Vaste sujet qui mériterait que l’on développe un peu.
Merci pour ton texte.
Désolé le lien proposé est erroné , le lien correct est le suivant http://mapage.noos.fr/gc12/interro.jpg
Désolé le lien proposé est entaché d’erreur que je ne peux corriger.
Le prisonnier de Portmeirion 27 janvier 2008, papabul IP:e4527d56693810b8
Cher Numéro Deux (je suppose que le n°1 est BB, Big Brother ?),
je suis nouveau ici et je ne sais pas comment ajouter la musique...
tu as raison vaste débat que celui du concept de "jugement" et bien entendu on a la droit de se forger ses idées et la liberté de les garder pour soi. Comme tu as raison et comme je partage ce point de vue là !
Merci à toi pour ta visite, ce commentaire pertinent et le lien où j’ai revu l’ambiance si particulière de cette série aux mille visages...
frédéric
Le prisonnier de Portmeirion 25 janvier 2008, Claudie Becques IP:615473de18382e7e
Brrr. Froid dans le dos comme à l’époque où je suivais le feuilleton en noir et blanc "le prisonnier".
Pourtant quelquefois je me surprend à penser qu’au rythme où ça va avec toutes ces lois adoptées "pour notre bien", la fiction pourrait bien un jour devenir réalité...
Merci Frédéric.
Amicalement.
Clo
Le prisonnier de Portmeirion 25 janvier 2008, papabul IP:fa327d8f0daadb7f
J’ai adoré à l’époque même si je n’avais pas du tout la même lecture, la même compréhension qu’aujourd’hui et c’est ça qui est dingue dans cette série, le nombre de manière de l’aborder…
Une série construite sur un manque, on ne saura jamais vraiment que qu’il fait là, pourquoi et qui est le numéro un, sauf peut-être lui-même…
PMG n’apporte aucune réponse claire, pose des questions, aborde des idées poltiques, sociales, philosophiques, …, qui nous poussent à réfléchir, à nous poser des questions, à combler le vide qu’il laisse…
Ce qui est intéressant : nous ne sommes plus spectateurs passifs que l’on gave de stupidités… mais poussés à penser, libres de nos avis, de nos interprétations…
la morale pourrait-être de ne pas se laisser enfermer et de glorifier l’esprit critique, la liberté de penser…
En ce qui concerne ces lois adoptées pour notre bien, d’accord avec toi aussi et cela nous renvoie vers le poème "les interdits" de l’ami Jean-Claude...
Bien amicalement
Bises
Frédéric
Le prisonnier de Portmeirion 24 janvier 2008, Bernard Blazin IP:aa50a0c8c471d0df
Ah Ah Ah !! PMG le prisonnier
Je ne suis pas le numéro 1 rassure toi et je ne lance aucune boule de, boule de ...boule de quoi au fait ??
Finalement on a jamais trop su, mais l’était pas gentille la grosse bubulle
Plus sérieusement, nous sommes les prisonniers de notre monde à nous, notre "village" est quelque part au fond de nos têtes car nous sommes **TOUS** prisonniers de nous même... Un texte qui, finalement je trouve, est en étroite relation avec celui d’hier !!
Le prisonnier de Portmeirion 25 janvier 2008, papabul IP:fa327d8f0daadb7f
Désolé si ma réponse est un peu longue...
Tu dis, ’nous sommes prisonnier de nous-même’, c’est vrai également et le lien avec l’autre texte (petit bonhomme) semble s’imposer. La série est peut-être aussi la quête d’un homme à la recherche de son identité.
Mais dans le prisonnier il y a une dimension sociopolitique aussi, prisonniers du ’système’, de big brother.. et nous y sommes, non ? Dans notre monde à nous ?
Nous sommes des prisonniers...
"On" prétend que les hommes naissent libres et égaux… En ce qui concerne l’égalité j’ai mon idée, elle n’est pas très optimiste… mais d’où vient celle que la liberté est un ‘don’, nous est ‘innée’ ? N’est-elle pas, au contraire, le fruit d’efforts ? Ne se mérite-t-elle pas ? Je crois que la liberté s’acquiert en assumant ses actes et ses choix, tous, quelqu’ils soient, des plus nobles aux plus troubles. Nous ne devenons "respectables" qu’en acceptant nos limites, nos contradictions, en se connaissant soi et ce n’est pas une idée nouvelle... !Nom d’un "gn ?thi seautón" !
Fouiller au plus profond de soi, dans nos aspects lumineux, mystérieux, embarrassants aussi parfois. En apprenant simplement à nous accepter, à nous aimer tels que nous sommes et non tels qu’ "ils" voudraient que nous soyons ou tels que nous voulons paraître !
Je sais... et si je suis un utopiste de la pire espèce, je ne suis pas totalement fou, il ne faut pas se faire de fausses illusions sur la liberté. Personne n’est totalement libre de penser et d’agir comme il l’entend, même s’il en a l’impression. Il y a toujours, forcément, une part de nous qui obéit sans réfléchir aux règles fixées et c’est logique, acceptable. Ce qui ne l’est pas c’est l’obéissance aveugle, la soumission…
Nous subissons tous un conditionnement, dès la naissance le dressage commence, à l’école ensuite, dans nos entreprises… Je ne dis pas que c’est mal, il est logique d’apprendre les règles du jeu lorsqu’on vit en troupeau, sans cela c’est l’anarchie et le chaos.
Je dis que j’ai l’impression que la manipulation se structure et s’accélère, Bernard, que le pouvoir nous ment, que la politique s’appuie sur la presse et la pub, pour façonnent l’opinion et nous endormir….
Donc, oui, un peu la suite de l’autre texte dans le "réveilles-toi, prends conscience de tes propres responsabilités dans ce qui t’arrive" et, en plus : Ne sommes-nous pas trop naïf dans un monde pervers qui cherche à nous mouler, qui étouffe l’individualité, qui nous lobotomise...
C’est cela que je dénonce et que je me refuse d’accepter...
Bien ammikalégalement,
Frédéric