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Carpe Diem
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> Carpe Diem 11 septembre 2005, Pierre DKR IP:cfbb337c16d87562
je retiens surtout , moi aussi comme Moun, la strophe qu’elle cite...
> Carpe Diem 11 septembre 2005, Jean-Marin IP:a2e3d1edafb2300c
Les grands esprits se rencontrent ...
Merci Pierre
> Carpe Diem 10 septembre 2005, Moun IP:99eb7fd5d269d1ce
Mieux vaut mourir debout et seul dans la lumière
Que survivre à genoux les larmes aux paupières ;
Un éternel hier n’est rien qu’un doux tombeau
Aussi froid que l’hiver et plus vain qu’un sanglot.
Quelle est belle cette strophe. On lit le sursaut d’un homme qui ne veut pas sombrer mais vivre coûte que coûte, faire une croix sur le passé et avancer, avancer, fuir le plus loin possible de cette souffrance infernale. Et le dernier vers solitaire (non pas fait de faute à vers) on imagine le doigt pointé sur l’Autre... brrr
Un poème que j’aime particulièrement sans doute par l’espoir mais surtout parce qu’on sent la force de l’homme !
)
> Carpe Diem 11 septembre 2005, Jean-Marin IP:2848a20459434d74
Hum, je me rengorge
Oui, bien sûr, le dernier vers est une "chute", d’où son isolement ... Très belle analyse, Moun.
Je dois dire, en toute sincérité, qu’en écrivant la strophe citée, j’ai pensé à "nuit et brouillard" de Ferrat (et Aragon ??), où l’on trouve une phrase où il est question de vivre à genoux et mourir debout ...
Merci