En réponse à..

La fille aux deux visages !
Si tu savais comme elle ressemble à celle que j’étais !
Etre à la fleur de l’âge et au lieu de baigner dans l’insouciance, être assaillie par les doutes, la tristesse et le mal être.
Ton texte me renvoie des années en arrière et si je regrette ô combien ma jeunesse, c’est pourtant le temps qui m’a apporté la sérénité qui me manquait alors.
Tu as une sensibilité exacerbée qui multiplie tes sentiments et qui te rend à la fois vulnérable et forte, et surtout tellement attachante !
Quelle aubaine pour ceux qui ont la chance de te connaître.
Il vaut mieux avoir un cœur "gros comme çà" que pas de cœur du tout.
Et s’il déborde parfois de larmes, il a au moins cette qualité de ne pas être sec et d’apprécier plus que n’importe quel autre, tous ces petits riens qui nous font dire "Elle est vraiment super la vie" même si elle nous parait parfois insupportable.

Tu sais quoi, on reparle de tout çà quand je serai tremblotante et avec de la moustache et toi une jolie femme comblée ok ?
Amicalement. Clo

Bonjour,

Je dois admettre que... je ne sais pas quoi dire... :$

"Merci" est la seule chose que je puis dire... Cependant j’ai la sensation qu’il y aurait beaucoup plus à dire, mais les mots restent figés...

Merci

Lyssia.

La vie n’est pas simple, c’est vrai. Je crois que chacun passe inévitablement par des moments de doutes profonds et douloureux, par de la colère, par de l’incompréhension, ne pas se reconnaître, ne pas se trouver, avoir l’impression de se perdre dans des questions inutiles, ne pas savoir où l’on va, ce que l’avenir nous réserve, avoir l’impression de ne pas être de ce monde...
mais ce voyage, Lyssia est inévitable et, contrairement à ce que l’on croit, il est constructif. Il faut ce recul pour prendre son élan, son envol, une sorte de parcours initiatique ? peut-être...
Le fait de se focaliser sur les contraintes et les difficultés... toutes ces questions sont importantes, il faut se les poser... mais pas tout le temps.. il faut aussi accepter de les poser à terre ou sur la table, lever le nez et ouvrir toutes ses écoutilles, tous ses sens...
A défaut, les questions resteront des œillères, et empêchent de de voir les opportunités passer.

Saches que je ne veux pas ici te faire la morale, je me souviens simplement de ma propre douleur et de ma colère, de la relations aux parents et de ma révolte face à ce monde qui me débectait*. J’ai fais de grosses bêtises en ce temps là.. y compris avec ma santé.. rien de cela ne valait la peine, que de grosses conneries que je regrette avec le recul du temps. La vie n’est pas simple, c’est vrai, mais même ce combat là offre tant et tant de possibilités de s’épanouir et d’apprendre.. incroyable ! la vie est belle, j’en suis certain et s’il n’y avait pas des embûches.. on s’y emm..nuierait à mourir...
Le chemin difficile mais prometteur, l’important est d’avancer en restant attentif et en saisissant la beauté qui passe à portée de main et du cœur et c’est tout le mal que je te souhaites ! !

* ça me fait penser à un texte que j’avais envoyé à mon père lorsque j’étais à l’internat où je parlais de l’horreur du monde et de mon impossibilité d’y faire un pas, j’avais utilisé cette vielle métaphore du mille patte qui sait qu’il doit faire un premier pas, puis un suivant.. mais par quel pieds commencer... ?
Amicalement
papabul

Bonjour,

Encore une fois, un commentaire qui fait réfléchir tant par son bon sens que par sa sagesse... et qui touche profondément.

Les questions sont parfois évitées, parfois mises à l’écart, et vient un jour où toutes ensemble elles s’écroulent sur nous, et il faut alors toutes les régler en même temps... Bien sur, il faut lever les yeux, quelques fois, "il faut aussi accepter de les poser à terre ou sur la table, lever le nez et ouvrir toutes ses écoutilles, tous ses sens..." comme tu l’as si bien dit.

Cependant, si certaines choses sont dures à voir en regardant en arrière, il faut les accepter et n’avoir aucun regret : ce qui est passé ne changera pas, et l’effet positif est, lorsque l’on arrive à vivre avec, de tirer les leçons afin de mieux vivre et de faire en sorte que cela n’arrive plus. Que c’est simple à dire, mais en pratique si difficile à penser ! Le plus dur est, à mon sens, d’apprendre à vivre avec ses erreurs et de les accepter.

Une phrase qui m’a faite sourire : "la vie est belle, j’en suis certain et s’il n’y avait pas des embûches.. on s’y emm..nuierait à mourir... " quel beau paradoxe, mais si vrai cependant... Sans les ennuis, la recherche du bonheur serait simple, et en ôterait tout ce qui fait que ce bonheur est précieux. S’il est à portée de main et continu, comment savoir que c’est le bonheur, puisque rien ne nous indiquera que quelque chose est moins bien ? Il s’éfilochera alors, et l’ennui prendra place. Or la recherche du bonheur est, je le pense, la finalité de la vie.

Encore merci, et pour tout,

Lyssia.

Quel beau texte plein de douleurs malheureusement mais tu te bats et c’est très bien , continue dans ce sens mais ne te pose pas trop de questions, cela fait mal les questions et elles empêchent de regarder aux alentours,de vivre simplement. Courage, tu n’es pas seule, tu sais ( sourire)

Bonjour,

Merci pour ce commentaire. Les questions sont malheureusement inévitables, bien que j’aimerais parfois m’en débarrasser. Il est vrai qu’elles empêchent de regarder les choses sereinement et nous perdent un peu, mais le devoir de chacun envers soi-même est de trouver les réponses, ou vivre avec ces questions...

Merci encore,

Lyssia.