En réponse à..

Un texte courageux qui nous met en fait face à notre propre lâcheté.

Avons-nous honte de pouvoir donner à quelqu’un de plus pauvre, à quelqu’un de plus démuni, ou tout simplement honte de croiser au quotidien cette misère qui pourtant n’est pas de notre fait ?

Je me demande si nos dirigeants se trouvent confrontés à ce genre de cas de conscience parfois...

Un sujet difficile traité avec beaucoup de pudeur.

Merci Michel.

Merci pour ce commentaire, Delphine

Un texte courageux, Michel, qui dit tout haut ce qu’on ressent "tout bas" ...
Mais au fait pourquoi cette attitude ? Parce que nous avons honte de cotoyer la pauvreté (matérielle) quand nous-même, malgré nos soucis, ne la vivons pas ?
Ou bien parce que nous sommes complices et acteurs du système qui engendre la pauvreté (des uns) ?
Ou, tout simplement, parce que nous avons mieux à faire que nous affaiblir moralement en nous apitoyant ...
Et tout simplement, peut-être parce qu’ils sont trop nombreux ... de plus en plus !

Merci Michel !

Amitiés poétiques

Tu poses beaucoup de questions... mais on ne sait bien poser les questions que lorsque l’on a bien compris. Je dépose juste ici ma perception de ce malaise, mais je ne le questionne pas. Il m’arrive, oui, mais c’est si rare, d’avoir un minimum d’échange à l’occasion de cette pièce donnée
Michel

C’est vrai que je ne peux pas donner à tout le monde, c’est vrai aussi quequelques fois, je fuis le regard du mendiant mais quelques fois, je m’arrête, je le regarde et d’un sourire, je lui explique que je ne peux pas le secourir mais que je lui souhaite beaucoups de courage. Je sais c’est peu mais , il a eu une parole et un sourire et peut-être, je dis bien peut-être, cela lui donne un peu de courage. C’est si peu un sourire

"je le regarde et d’un sourire, je lui explique que je ne peux pas le secourir mais que je lui souhaite beaucoups de courage". ça, je ne peux pas faire, ou bien je ne sais pas. ça lui ferait quoi, au mec, mon sourire et mes voeux de courage ? J’ai quelques fois pensé à lui offrir le repas chez moi. Et puis après ? je le ramène à son carré de trottoir ?