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les siphonnées de l’écriture
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les siphonnées de l’écriture 9 mai 2008, Patrick G. Delay IP:dd0c677a1da2b743
Ca c’est une sacrément bonne initiative que cet atelier d’écriture. Avec beaucoup de retard et j’en suis désolé, je vous souhaite un très bon séjour sur la plume.
Au plaisir de vous lire
les siphonnées de l’écriture 11 mai 2008, les siphonnées de l’écriture IP:e0cbdb9970abd5f7
Ce n’est pas moi qui ait eu cette initiative, je fais partie de cet atelier depuis 6 ans mais il existait avant. Merci d’être passé sur nos petits écrits
Martine
les siphonnées de l’écriture 26 septembre 2006, Delphine Lemaire IP:03080766e7c4d5cc
Eh bien soyez toutes les bienvenues parmi nous !
A bientôt.
les siphonnées de l’écriture 3 octobre 2006, les siphonnées de l’écriture IP:e09fc1a4fc494c0d
Merci beaucoups. Nous essaierons de faire pour le mieux pour mériter cette faveur.
les siphonnées de l’écriture 24 septembre 2006, jeancharles IP:aa50a0c8c471d0df
Voilà l’idée géantissime, après le nouveau monde, le nouvel écrit, l’eldorado de la mesure et celui de la démesure : la chorale sur papier.
Les choristes muets, enfin.
Et demain on peut déjà imaginer la philharmonique de la rime.
Où sérieux et pointilleux, l’alexandrin, qui mène les pieds à la baguette, pendant que balourdes comme des coquilles, les basses, aux sons graves et orageux, sont les mots écrits par le fusain à la pointe de sons épais.
Plus loin, fiers et hautains, les cuivres, qui comme des plumes de paons trempées dans l’encre des odes naguères, annoncent l’histoire en des clinquants éclats de timbres.
En trémolo, soudain, un violon, qui s’envolent et passe léger comme un stylo plume, au-dessus de nos têtes. Et de volutes en déliés, de majuscules en spirales, il rend frivole notre lecture. Entre le luxe et la luxure, il fait sourire nos larmes.
Sourdes, les percussions des pierres que l’on grave, cadencent notre apprentissage de l’écrit, pendant qu’un triangle trop simple, comme un bambou taillé, produit l’espace d’un instant, une cristalline éternité.
Solennels et éphémère, les hautbois, ne se jouent qu’avec des crayons de bois.
En avant-scène, enfin, seule devant chacun, la plume d’oie aux touches de nacre et d’encre noire, qui dévale une cascade de vers, sur le crissant papier.
Ah cette musique, du papier qui craque sous les plumes de vos complices libertés.
Il n’est pas nécessaire de bien écrire, pour bien écrire. Combien il est doux, d’entendre chanter l’oiseau, qui ne connaît pas un accord.
L’écriture est une musique où tout le monde a sa place, un orchestre magnifique, où l’harmonie né du partage.
J’aime cet esprit, où l’amour du mot garde son humilité.
Je n’ai pas de talent, mais j’écris, par amour du jeu, par amour des mots.
Ca, c’est à mon goût le secret d’un autre talent : celui de l’existence.
Et je suis heureux de vous côtoyer ici.
les siphonnées de l’écriture 3 octobre 2006, les siphonnées de l’écriture IP:e09fc1a4fc494c0d
C’est très joli Jean-Charles,je suis ainsi que mes amies sensibles à ta bienvenue.
Martine