En réponse à..

Je t’offre ce poème pour faire venir en toi un vent de douceur :

Le passeur de nuit

Passeur de nuit
dis-moi le vent
vibrant d’étoiles
sur la flûte de roseaux
la musique
ceinte de voiles

Dis-moi le vent
du fond des âges
les chemins
lourds de fenaisons
les sillons investis
l’escale des moissons

Dis-moi le vent
pour les orages
la volupté d’être un oiseau
l’éclair
avant d’être la cendre

Dis-moi le vent
sans le partage
sur les routes d’autres saisons.

(Extrait de "Le Chemin des Étoiles".
Irène REBOUL, dédié à Merlin...
Transmis à la fée.)

Le vent chasse les idées morbides ma petite fée
Celles de l’amère désespérance
Celles de la mère désespérante
Celles de la mer tsunamisante
Celles d’un frère en désespoir
provisoire

"Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre..."
C’est pour beaucoup plus tard !

Merci mon Cœur de Brocéliande,
je refais un peu surface..Meilleures dispositions de P.M. qui me rendent de l’espoir pour lui.
Et puis, il faut se dire que j’ai un demi-siècle moins un an et que cela mérite festivités.. alors, chassons la grisaille, le beau temps va revenir bien vite )

Ce poème est très beau dans sa grande simplicité, très beau..Bisous par centaines.

Viviane
Qu’elle est dure cette phrase<>. Tu n’es pas une erreur, personne ne l’est. Enleves toi ça très vite de la tête. Tu me fais penser à cet enfant menteur dont tu as très bien écrit l’histoire. Comment t’expliquer que tu as une belle âme ? Je ne sais pas.

Amities

Aimelasorc

Merci Aimela de cette tendresse très forte que je sens dans tes mots. Ecrire cette phrase a été le seul moyen de l’enlever de ma tête. Elle n’y est plus, rassure toi. Et chaque mot posé, qui vivra ensuite sa vie et permettra peut-être à d’autres d’y retrouver les mots qui ne viennent pas encore à leurs lèvres, mots trop profondément enfouis, mots que la pudeur ou la honte empêchent de remonter, chaque mot posé m’enrichit du vide ouvert qu’il crée dans l’avenir. Bisous.