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Frère
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> Frère 6 mai 2005, Roland IP:fdd1c95cbd23dd8c
Douloureux et fort, ce sont souvent les plus beaux poèmes d’ailleurs, le bonheur, ça n’est pas poétique.
J’ai aimé, mais j’attend avec impatience que tu reviennes à quelquechose de plus léger, ça voudra dire que tu te sent mieux et là on pourra savourer sans culpabilité aucune.
Bravo à toi
Roland
> Frère 6 mai 2005, Viviane IP:1996583cc3825cd4
merci, Roland, j’étais revenue à la légèreté, mais il semblerait que la vie parfois ait envie de s’acharner. mauvaise passe sans doute...
> Frère 5 mai 2005, Zoltar IP:ec69422837887444
Tu le lui as dit Viviane ?
Il a besoin de tes bras de grande soeur
J’espère qu’il t’écoutera et préservera au mieux cette vie
Si précieuse pour toi, pour les siens et... pour lui.
> Frère 5 mai 2005, Viviane Lamarlère IP:774ce6054827cbb9
Il ne veut rien entendre, Zoltar, rien..
je reviendrai à la charge jusqu’à ce que..
Oui, il a besoin de mes bras. C’est pour cela qu’il m’a appelée. Mais que c’est dur, c’est presque mon enfant, quand il est né (il a tout juste 10 ans de moins que moi) je n’avais jamais joué à la poupée, et ai ressenti pour ce beau bébé qui était mon petit frère un amour de maman, qui me faisait le bercer et le promener dans mes bras pendant des heures entières. Nous sommes très très proches tous deux. Voilà. J’ai espoir que ses collègues feront tout pour le convaincre. Baisers à Toi, mon prince des Dunes.
> Frère 5 mai 2005, chris2rire IP:f3de2fc9513ed9cb
La souffrance silencieuse nous renvoi aux blessures d’enfance.
> Frère 5 mai 2005, Viviane IP:774ce6054827cbb9
oui, Chris, brisenfance..
On ne sait pas, on ne sait pas,
Quels trajets dans la chair
Quels sillons invisibles
Et quels heurts inaudibles
Laissent les mots comme une mer
Coulées d’absences et de "Sois pas" et de « Tais toi ».
Quand on n’est que souffrance
Depuis le premier cri
Etouffé dans la nuit
Par une épingle a nourrice qui traverse la peau
Et glisse ses accueillants bravos.
Tu es venue au monde ? Voilà pour toi..
Quand on n’a de l’enfance
Gardé que transparence
Du verre que l’on brise
Et recolle et relance
Sans jamais se lasser
Alors
On se sent vide
Et l’on a de solide
Que l’envie de survivre
A tous prix.
Alors
On ne sait pas
On ne sait même pas
Si on a un visage
Si on a une voix
Et des yeux et des bras
Alors
On n’ose pas
Croire
Pouvoir
Etre aimée, être soi.
Alors
On fuit tout droit
Vers les murs de toujours
Parce que les murs
C’est ce que l’on connaît encore le mieux.
Les murs
Ont été un contact, douloureux mais..contact.
Les murs