En réponse à..

Entièrement en accord avec Bernard, sur les approches différentes engendrées par tes mots.

Pour moi, c’est avant tout un hymne à l’eau que je ressens...

Cette eau que je sais bleue au fond de ton cœur.

Poétiquement.

Emi...

Merci ’émi’-ami,
de la confiance que tu me témoignes...
le bleu au fond du cœur, j’aime bien cette idée là
hymne à l’eau, source de vie et qui peut également la reprendre, la colère des flots, la sécheresse..
sans doute qu’il y a de cela aussi dans ces mots..
il y a aussi, peut-être, ou pour qui veut, la fascination de l’enfant pour la vie, le risque de s’y brûler les nageoires..

ravi de tant de lectures et ’décodages’
amicalement
frédéric

La petite graine deviendra bel arbre feuillu, puis...la sève se figera en son tronc pour ne laisser place qu’à un squelette de bois recroquevillé..

Très joli poème Frederic, et de belles metaphores qui laisse au lecteur le loisir de l’interpreter de différentes façons.

Tu m’as fait revoir de belles images de ma jeunesse et de la Sioule ;o))
C’est curieux comme j’ai revu ces étranges lueurs que font les rayons du soleil sur l’onde frisante et mon attirance vers elles si palpables et pourtant tellement intouchables.

A relire sans modération

je te remercie Bernard pour ce commentaire éclairé, j’aime beaucoup l’image du cycle de la vie de la graine au bois sec... qui passe nécessairement par l’eau.

Je suis assez d’accord sur l’idée qu’on peut aborder et comprendre ces mots de différentes manières et c’est bien ainsi..

Un peu l’éternelle lutte d’Eros et de Thanatos, le sommeil, profond, noir, et le réveil par les caresses de l’eau (originelle ?) ... mais aussi la tentation qu’on a, parfois, de se laisser couler... s’offrir le luxe de choisir ‘son heure’...

Après la "grosse rigolade" de l’autre jour j’avais envie (ou besoin ?) de montrer une facette plus profonde, plus hermétique peut-être aussi, j’espère qu’elle ne l’est pas trop...

amicalement,
frédéric