En réponse à..

Oui Domi, tu as raison ! L’œuvre de Beethoven devient œuvre d’interprétation à son tour sous les doigts de A... par l’entremise didactique et la magie - exigeante et douce à la fois - d’une fée de la musique.
Là, la boucle est bouclée car la sonate originelle est reprise dans sa forme (partition) mais elle est aussi réappropriée pour en faire une création personnelle : un petit chef-d’œuvre éventuellement...

Tu vas voir, ce soir ça va être sublime, comme d’hab...
J’entends déjà les applaudissements qui crépitent. Clap clap clap !

Oui c’est exactement celà, par l’entremise d’une fée de la musique comme tu le dis. Hier soir, ah hier soir, la féee a été sublime et elle nous a offert un beau cadeau : elle nous a interprété la prière à la lune de Dvorak(désolé mon ordi ne sait pas faire les accents nécessaires) qui m’ a atteint, à double titre, au plus profond de moi-même. Sublime, et standing ovation pour la Diva !. Nous ses élèves on aurait tous préféré être meilleurs, mais c’était une bien belle soirée. C’était le dixième anniversaire de l’école de la fée, on le lui a souhaité. Merci Zoltar.

Ce que tu oublies de dire, Domi, c’est que sans ton dévouement de chaque jour, cette école de musique ne serait pas non plus ce qu’elle est.
Et je t’en sais gré car il faut porter une asso, maintenir du lien entre les êtres, veiller à l’intendance, ce que tu fais merveilleusement bien.

Hier, oui, magie de ce contact avec le public et cet air que j’adore. Ta maman était tchèque et cela m’a fait plaisir de te le chanter dans cette très belle langue assez proche du Russe.

Quand on chante, on ne pense qu’à des trucs du style "tenir les côtes ouvertes, langue près des dents, palais soulevé, débit de l’air. "Si en plus on est assez a l’aise avec le morceau pour pouvoir tout donner, rentrer dans le personnage,c’est régal. Cet air, mine de rien, est très casse-g... car sur une tessiture de deux octaves en voix pleine, et en plus je l’avais monté d’un ton pour que Camille n’ait pas trop d’altérations à la clef, donc ai navigué entre le fa dièze et le contre ut en permanence. Mais , ce saut d’octave quand la prière se fait supplique.. merci, merci d’avoir aimé..Bisous à toi ..

Tu es adorable de dire celà, tout comme ça a été adorable de ta part de me dédier ta chanson. Je me répète , mais ce passage de la supplique me fait monter les larmes, et chaque fois que je le réentendrai ce sera pareil. J’ai été sidéré lorsqu’aprés tu as dit que tu avais monté cet air d’un ton pour faciliter la tâche de la pianiste ,alors que c’est déjà trés difficile ; il n’y a que toi pour aller faire ça (sourire). La classe, quoi. J’espère bien que je te réentendrai. Je ne sais pas comment il aurait fallu être pour ne pas aimer. Ton école ? un plaisir. Bisous(des tas de bisous).

oui, Domi, c’est exactement celà, la genèse d’une opeuvre. Quand l’élève est apte à surmonter les difficultés de lecture et de ce qu’on appelle la mise en place strictement formelle, alors on entreprend ce qu’il y a de plus fascinant dans l’enseignement musical : la mise en adéquation de la sensibilité de l’élève, de sa morphologie et de sa psychologie avec le contenu du texte, l’un et l’autre devant s’épouser de la façon la plus harmonieuse possible sans que le texte soit détourné. merci de ce texte qui donne avant l’heure un départ à notre jolie soirée (rude journée qui nous attend....)
Bisous à toi !

Merci Viviane de ton commentaire. J’ai voulu rendre un petit hommage à la sensibilité et la patience nécessaires pour enseigner la musique, et que je crois beaucoup de gens ignorent. C’est pour moi un spectacle fascinant. Une petite anecdote : te souviens-tu lorsque tu m’as demandé si ça ne me gênait pas d’attendre pendant que A..(j’ai escamoté les prénoms car elle est mineure je crois) prenait sa leçon ? Mais je me serais fait petite souris pour rester et assister à celà. Ca n’aurait pas été une bonne idée avec ta gent féline (sourire). Bisous.

Désolé pour toi également je n’ai pas signé ma réponse, voilà c’est réparé.

Il y a de l’amour dans ce texte, on pourrait croire qu’on ne parle pas seulement de musique, c’est ce qui fait peut être la beauté de cet acte. Au delà de la technique l’émotion est palpable, oui vraiment "la musique est un cri qui vient de l’intérieur".

Oui c’est ce que j’ai voulu faire passer. Je crois que l’enseignement de la musique est un travail d’une grande sensibilité. Je crois aussi que toutes les œuvres d’art sont un "cri" qui vient de l’intérieur et qui doit réussir à sortir. Merci Zanzibar.

Désolé, maladresse de ma part, j’ai oublié de signer ma réponse, j’espère que c’est réparé.