En réponse à..

Ah, j’aime beaucoup, on m’avait bien renseigné, "Vas lire secours impopulaires, sur tu vas aimer" Oui j’adore ces portraits acerbes, taillés au couteau, mais si vrais.
Beau sens de l’observation.
Bravo à toi

Merci beaucoup pour ce commentaire. CE portrait "au couteau" dis-tu est à peu de choses près un autoportrait. Certaines contradictions intérieures qui peuvent parfois gacher mon naturel optimiste, mais qui peuvent être fécondes
Michel

Alors là Michel, j’avoue être comme toi. J’ai honte de ne pas donner à tous, j’ai honte de donner peu, et surtout de pire de tout : je n’arrive pas à regarder "la misère" dans les yeux.
Merci de me donner moins mauvaise conscience !
Clo

La mauvaise conscience, faut vivre avec, mais peut-être ne faut-il pas trop la cacher. Je sais tellement qu’1 pièces ou 2 n’y changeront rien.
Je vais m’émouvoir de la conditions faite aux ouvriers/enfants/prisonniers en Chine, et après ? D’où vient-il au fait, mon ordinateur ? et mon T-shirt ? Un poème sur ces petites mains réduites en esclavage ?...

Un titre fort bien trouvé pour ce poème sans complaisance.

"Morale à défaut d’humanisme"

Quelques pièces lâchées du bout des doigts, pour se donner bonne conscience sans vraiment la trouver ...
"Fausse générosité" ou du moins bien artificielle et superficielle, une "pitié" sans compassion, sans émotion, qui laisse un arrière goût de remord et peut-être même de honte !
Quel geste, quel regard, quelle action, peuvent trouver leur sens et leur valeur, s’ils ne sont pas donnés et offerts avec amour ?

Bravo, pour ce texte, Michel, qui nous renvoie à la figure (comme ce mendiant) nos lamentables carences !

Amicalement.
Marie.

Merci de ton commentaire. Au lendemain de la mort de l’abbé Pierre, le besoin de révéler ces émotions qui ne sont pas si simples à vivre, loin du tapage des médias visant à tirer la larme à l’oeil.