En réponse à..

J’ignore comment était le 1 mais le 2 est super !!!! Clo

Je sens poindre une curiosité ))

Voici donc le n° 1, avec ses maladresses d’origine :

Pèlerin de nuit

Sur la route qui sinue, divague et tergiverse,
Il va, regard perdu, œil vague dans l’averse,
Il boit en titubant les obstacles où l’on verse,
S’offre aux pointes nues de la pluie qui transperce.

Là bas, à la croisée qu’on devine, des chemins,
Une flamme d’espoir flotte dans la brume,
Doigt de feu qui indique où se trouve demain
A ses pas qui hésitent sur la terre qui fume.

Mais sur l’écran mouvant de sa nuit océane
La flamme va et vient et se tord affolée,
Agitée par le vent, et tel un feu follet,
Danse sous les nuages dans sa robe diaphane.

Il marche contre le vent, sous la pluie, vers la flamme,
Il se perd en rêvant, dans la nuit, à sa femme,
Il se noie dans le temps qui s’enfuit et la lame
Qui déferle en grondant, dissimule ses larmes.

Et tel un pèlerin, son bâton à la main,
Il revient sans arrêt à veille-de-demain,
S’égare sous l’orage, se trompe de chemin
Et cherche la lumière qui brûle dans ta main.

1998 ??

Amitiés Clo

Un poème qui me met la larme à l’oeil tant il est beau aussi celui là

Dès que je pourrai, je cesserai de vous faire pleurer ! Le temps n’est pas encore venu ... Excusez-moi.

Amitiés, Aimela

A douze pieds de là, tout court, je vous le dis :
ces alexandrins-là, mérite le respect.
Toutes ces rimes en nid, sont un fil que l’on suit,
sans effort, en plaisir, comme un passage à gué,
vers une fin, ma foi, qui me laisse circonspect :
Est ce qu’elle brillait avant, autant que dans vos nuits ?

Comment puisse être autrement ?
Bravo, mille fois, merci.

C’est une bonne quetion Jean-Charles ...
Vous en connaissez la réponse : c’est la nuit seulement que les étoiles brillent ...
Merci et amitiés