Les réactions

Hello Annie... Oui, trente cinq ans déjà que l’Amoco est venu se briser et se vider face à Portsall. Les vieux n’ont pas oublié mais parmi les plus jeunes certains ne sont même pas au courant. Par ces quelques lignes j’ai en quelque sorte voulu rendre justice au commandant et à l’équipage du remorqueur allemand Pacific qui remontait la Manche ce jour-là et fut le seul à porter secours au tanker en panne de gouvernail. Impuissant face à la taille du pétrolier il s’est quand même battu pendant des heures pour tenter quelque chose mais en vain.
On a beaucoup raconté sur cette histoire, accusé à tort l’allemand d’avoir trop attendu pour passer la remorque, etc, etc... C’est depuis cette époque qu’un remorqueur de haute mer et de grande puissance de la compagnie des Abeilles est en veille permanente soit sur Brest, soit à l’abri d’Oueesant par gros temps... Voilà un peu l’histoire de l’Amoco et de Weinert

Bonjour Annie... P’Tit Louis était le frère de mon voisin et c’est à ce titre que j’avais écrit ce texte voilà déjà trois ans. Je l’ai repris en modifiant le dernier tercet afin qu’il entre dans la poésie classique...
Ca ne change rien au fond et je ne peux regarder le phare du Four sans avoir une pensée pour ce dernier gardien que j’avais, en vain, solliciter pour qu’il m’en dise un peu plus sur cette vie si particulière... Paix à son âme qui veille, j’en suis convaincu, chaque nuit sur l’Iroise...