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Bonsoir Raymonde, ça faisait longtemps qu’on ne t’avait pas vue par ici. Tu nous reviens avec un charmant poème sur ce Noël qui approche à grands pas. Un fort joli cadeau pour les lecteurs de la Plume qui résiste tant bien que mal grâce à quelques rares auteurs dont tu es une fidèle représentante... Encore merci et joyeuses fêtes.
Si tu le permets, je te fais la bise... Amitiés, JC
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Bonjour Annie. Tout d’abord la race humaine est unique, avec ses différences il est vrai, mais unique quand même.
Ensuite, et tu connais mon opinion sur tout ce qui est racisme ( un mot d’ailleurs mal employé ), je trouve que ce texte fait la part belle au manichéisme... dans la mesure où il est ici question du Blanc vis à vis du Noir... si j’ai bien compris. Sans vouloir dédouaner les Européens et autres Américains des siècles passés, l’esclavage et les colonies existent depuis que le monde est monde. Les Grecs et Romains avaient pour esclaves des peuples asservis, entre autres les Gaulois pour les derniers cités...
Ce n’est pas essentiellement la couleur de peau qui définit l’opprimant et l’opprimé et je prends pour exemple le Rwanda avec les Hutus et les Tutsis.
Bon, je sais que ce poème part d’un bon sentiment mais il est un peu réducteur à mon goût...
Le passé est derrière nous et je milite pour ma part afin que cesse l’esclavage moderne dont on ne parle pas assez et qui pourtant perdure à travers le monde.
J’espère que tu ne prendras pas mal cette mise au point qui, tout compte fait, n’engage que moi.
Quant au Maître du monde c’est de mon point de vue l’Argent encore et toujours... Bonne journée-
Oui Jean-Claude, je connais et partage ton opinion au sujet du racisme et je suppose de toutes les déviances qui semblent se multiplier de nos jours.
Non bien sûr je ne prends pas mal cette mise au point.Ce court poème est effectivement réducteur parce qu’il ne se réfère qu’à l’expansion occidentale passée sur divers continents, Amérique du Nord, du Sud, Australie, Afrique, petites îles au bout du monde. La Chine seule semble avoir résisté, de manière fort sanglante d’ailleurs et s’est ensuite refermée sur elle-même pendant plusieurs décennies.
Cette expansion s’est accompagnée trop souvent de dévalorisation et anéantissement des croyances et cultures trouvées sur place et le plus souvent condamnées et méprisées. Des frontières ont été tracées arbitrairement sans tenir compte des ensembles ethniques ... etc.
En dehors de cela, tu as raison, l’esclavage a existé et existe encore de nos jours. Il n’a pas été et n’est pas l’exclusivité des occidentaux. C’est peut-être parce que j’ai touché du doigt certaines séquelles laissées par les évènements passés dans le lieu où j’ai vécu si longtemps et qui subsistent encore insidieusement que j’ai éprouvé le besoin d’écrire ces vers en 1986. Toujours pas envie d’en modifier un seul mot tu vois.
L’Argent maître du monde actuel ... oui sans doute aussi, c’est le maître que les hommes se sont donné. Je crois aussi que tu sais que parfois je "m’envole" vers des horizons peu compatibles avec la Raison.
Très bonne soirée à toi. Annie
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1. Pretium doloris, 23 février 2014, 09:55, par Annie
Bonjour Jean-Claude ! Un thème qui te tient à cœur et ne peut laisser indifférent ... tristesse, douleur, révolte ... car ces victimes n’ont fait qu’obéir à des ordres qui les ont menés bien loin de leur patrie défendre, du moins le leur a-t-on dit, des idéaux qui semblent, hélas, se faire de plus en plus flous dès que l’on approfondit un peu en remontant les hiérarchies. Honnêtes certes ils le sont ces soldats, mais ceux qui les y envoient, ont-ils subi eux-mêmes ces déchirements que provoque la perte brutale d’un des leurs, père, fils, sur un champ d’opérations et parfois même sans en connaître les détails ? Une médaille ... les honneurs posthumes ... ce prix de la douleur consenti aux familles amputées pèsera immanquablement sur leur devenir. Amicalement. Annie
1. Pretium doloris, 24 février 2014, 09:37, par JCJugan
Bonjour Annie. Bien évidemment ce texte n’engage que moi.
Je ne porte pas de jugement sur le bien-fondé de la présence française sur ces théâtres d’opération, c’est un autre débat. Ce qui me fait monter aux créneaux c’est ce que j’entends très souvent, même dans mon entourage, à l’annonce de ces morts... Ils ont choisi, c’est leur boulot, que faisaient-ils là-bas ?, etc.
Certes, ils ont choisi ce métier avec tout ce qu’il implique, jusqu’au sacrifice suprême, mais un minimum de respect et de reconnaissance de la part du "bon" peuple français ne gâterait rien
Des morts dans l’indifférence, aussitôt disparus, aussitôt oubliés... Triste mentalité que je ne peux pas cautionner.
2. Pretium doloris, 24 février 2014, 15:03, par Annie
Je comprends Jean-Claude et, vu de l’extérieur, il est flagrant que les piliers de l’Etat, police, gendarmerie, armée sont en train de se fragiliser dans l’esprit du "bon peuple" comme tu dis. Cela se fait en parallèle avec l’affaiblissement et la disparition des bases élémentaires civiques qui, à ce qu’il semblerait, ne sont plus une priorité pour l’éducation aussi bien dans les établissements scolaires que dans bon nombre de familles. Il faut voir comme sont mis en cause, presque systématiquement, les interventions policières pour les délits et infractions au quotidien. Alors, l’armée qui n’est pas au contact direct de la population ... imagine. A la limite, c’est même inquiétant pour les années à venir. Jusqu’où descendra-t-on dans l’indifférence de ces corps qui, autrefois, étaient considérés et sont toujours, qu’on l’accepte ou non, comme étant garants du service et de la protection des citoyens ?
1. Pretium doloris, 26 février 2014, 13:59, par JCJugan
Bonjour Annie et merci pour ce commentaire.
L’indifférence et par contrecoup l’égoïsme, le "chacun pour soi", sont évidemment un des maux de la société actuelle que ça soit au niveau national ou mondial...
3. Pretium doloris, 7 avril 2017, 14:02, par leni
Un devoir de mémoire écrit à plume sensible qui élargit le sens de mourir pour la Patrie ADMIRATION Gaston
1. Pretium doloris, 6 mai 2017, 15:54, par JCJugan
Merci Gaston ! Devoir de mémoire dont on se passerait bien mais hélas ce n’est qu’un éternel recommencement...