Un œil sur le clinfoc et l’autre au firmament,
Il a tiré des bords en gars de la Royale
Et labouré la vague, aimable ou déloyale,
Avant de succomber sous l’assaut d’un gréement.
La voile pour maîtresse, il fut ce bel amant
Qui chevauchait, d’Iroise en mer orientale,
Des pur sangs sur toilés renâclant à l’étale
Pour mieux fendre la lame entre flot et jusant.
Préférant aux salons quelque vieille mature,
Ce Tabarly bougon et taiseux de nature
Vivait en loup de mer son rêve de gamin
Quand un soir de gros temps sur les côtes d’Irlande
En choquant une écoute il a passé la main
Et rejoint dans nos cœurs les marins de légende…
Salut Eric...