Mon cœur se noie
Pourtant... Mon corps est sec
Trop sec.
La pluie à la fois
Incessante et drue
Me tue
Lentement...
Trop lentement.
Cette averse
Qui ne cesse
D’inonder mon organe
Vital
Fait jaillir cette tristesse
Qui émane
De manière totale,
Sans délicatesse.
La tempête fait rage
Mes larmes sur cette page
Le repoussent
Il s’éloigne de la rive
Hurle, tousse
A la dérive,
Passe, repasse
Et... trépasse