Un violent coup de vent fait claquer le volet
L’enfant ne sursaute pas
Enlaçant ses genoux il observe le ciel encombré de gris
Son dos le brûle mais il n’ose se dévêtir
il n’a pas le droit à la faiblesse
Trois petites gouttes viennent glisser le long de la vitre
Trois petites gouttes de reconnaissance
Lui, ne peut se le permettre
Le bourreau dort devant la télé
Un dimanche comme les autres
Ces dimanche où le ciel pleure à la place de ces enfants