Dans le rouge sanguin de l’astre qui décline
A l’heure où il se noie aux abysses de l’eau
Une femme s’endort sur le bois d’un radeau
Préférant au soleil la lumière divine.
La brûlure d’azur a calciné son âme
Et sa foi en l’amour en l’humain en demain
Elle clot son regard sourit au chérubin
Impatient sur un cil d’éconduire une larme.
Sur la lame des flots son avenir chavire
Au fond de l’horizon l’éclat d’un feu joyeux
Des rires et des chants des cœurs purs et heureux
Ce monde sans douleur la séduit et l’attire.
Quand l’aube ouvre les yeux sur le port il pleuvine
Derrière les volets le silence gémit
Une âme s’est unie à l’éternel promis
Et le soleil ce soir étoilera l’ondine.