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Poèmes tristesse 24 mars 2005
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Pour Isabelle... Où que tu sois maintenant, sans regret, ni peine.

"Oui, femmes, quoiqu’on puisse dire,
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter, par un sourire,
Dans l’ivresse et le désespoir."

Alfred de Musset


Hélas, par terre mon Cœur, à tes pieds, gît, brisé.
Ne me laissant ainsi l’ombre d’aucune chance,
D’un simple et glacial regard, tu l’as fait tombé.
Toi, celle que j’aime, Toi, qui proclame la sentence.

Et voilà que se dresse derrière moi le bourreau,
Bouillonnant démon venu quérir là son dû...
Son odieux pied fourchu posé sur le billot,
Il réclame pour lui ce que m’a coûté ta vue.

Et quelle importance aurait maintenant cette âme ?
Elle qui n’évoque pour toi que chose infâme...
Elle qui sans organe pour la faire résonner,

Ne laisse de moi rien d’autre qu’un spectre effacé...
Allez ange déchu, soulage-moi de cette peine,
Car malgré tout, pour toi, je n’ai aucune haine.

18/03/2003.

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