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Maxy_Mome

Poèmes tristesse 4 septembre 2005
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L’évocation des saisons de la vie a-t-elle sa place dans les "Poèmes tristesse" ?

Succédant à l’instant, l’instant suivant survient
La saison est passée et les doutes s’effacent
Le cœur est reposé, la mémoire revient
L’oubli a dissipé d’anciens malheurs les traces

Du printemps de nos jours il nous reste les ors
Bijoux hallucinés et capiteux vinaigres
Les sens se sont réjouis des souvenirs allègres
L’enfance sut le jeu et le faible et le fort.
Il y eut l’inconscience puis l’intrépidité
Il fallait tout savoir, tout aimer et tout prendre
Famille, amis, passions sont les premiers méandres
Du torrent sinueux par la vie ballottés.

Sans transition l’été abreuve l’idéal
Murs et frontières ploient aux chants enthousiasmés
Les premières blessures ont la gloire fantasmée
Les élans de l’amour dansent un carnaval.
Les épis ont mûri la semence s’épanche
Au soleil zénithal se forge l’existence
Aux bonheurs les malheurs alternent la cadence
Le cycle dominé suscite sa revanche.

Puis la maturité prélude de l’automne
Suggère la raison et la fin des folies
Cette femme si belle est devenue jolie
A l’enfant disparu l’adulte se pardonne.
La conscience du jour, dure réalité
Exalte la nuance et le goût du pastel
On ne perçoit plus Dieu trônant sur les autels
Le perçant du regard plombe la vérité.

Lorsque l’hiver est là sans aucune surprise
La mémoire est chargée de souvenirs heureux
Et pour celle qu’on aime on deviendra peureux
Tant d’amour brûle encor dans l’enveloppe grise.
Quelquefois, un enfant quatre lustres moins vieux
Disparaîtra trop vite et plus proche est le but
Et le pas s’amenuise par crainte de l’abus
L’hiver connaît le deuil et sait pleurer l’adieu.

Ainsi vont les saisons que la nature propose
Dans l’immuable stase il nous faut voyager
Rêver n’est pas de mise et gémir folle chose
A chaque cran de roue la mort est engagée.

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