Quel secret cachez-vous au profond de vos yeux ?
Vous me dévisagez sans mêm’ vous reconnaître
Permettez que j’oublie votre regard pluvieux
Tant vous symbolisez la déchéance d’être.
Qu’avez-vous fait du temps de la douce passion
De vos baisers rougis par votre maquillage
Et de votre beauté à perdre la raison
A éveiller les sens de l’homme le plus sage ?
Quel fardeau portez-vous pour vous détruire ainsi ?
Vous épaules voûtées l’ossature fragile
Votre corps moribond à qui la mort sourit
Pourquoi cette folie ? Pourquoi pourquoi pour qui ?
Je vois votre naufrage et je suis impuissant
Eructez ce démon à la putride haleine
Il s’abreuve de vous en vidant votre sang
Recrachez son poison qui vous inflige peine.
Ô terrible supplice à ma vue imposé
Ôtez-moi de ce mur que ma douleur s’apaise
Jetez-moi, brisez-moi en morceaux à vos pieds
Courage tuez-moi que votre cœur se taise.
― Nooooon ! Tais-toi !