Sous le regard de la lune blafarde,
Le fol espoir hurle son désespoir
De n’avoir su bouleverser le noir
Et le chagrin de la nuit qui cafarde.
Le bel amour a perdu sa lumière…
Lassé de l’ombre, il s’est laissé mourir :
La mort de tout, pour rien, ne plus souffrir,
Et oublier la querelle guerrière.
Le cœur mourant lentement se déchire ;
Aveugle et sourd, il sombre dans l’obscur
Son cri muet hurle contre le mur
Et succombe l’écho sans mots à dire.
Il est parti sans blesser le silence
Abandonnant une goutte de pleur
A son âme soeur volage du cœur
Pour que jamais il n’oublie sa présence.
(c) Moun
03-02-06