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Angeroux

Poèmes tristesse 16 décembre 2005
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Elle traversait la ville d’un pas pressant
ne voulant pas manquer son rendez-vous d’amoureux
et tout en pensant rencontrer, celui, qu’elle aimait en secret,
son corps se balançait au rythme des pas qui l’avançait
 
Le ciel avait commencé à verser ses larmes sur son chapeau noir qui la protégeait des regards indiscrets et le foulard noué avec nonchalance autour de son cou blanc caressait de temps en temps ses joues rougies par le vent.
 
Durant son trajet elle rêvait des champs de colza qui l’émerveillaient avec leurs couleurs soleil doré.
Cheminant avec grâce dans les rues de l’été, chaque parcelle de son corps était en éveil depuis qu’elle avait rencontré celui qui lui avait appris à l’aimer.
 
L’âge ne pouvait se voir sous la douceur des traits de son visage et indécent aurait été de le deviner, mais quand elle portait sa main sur sa peau comme pour vérifier son image,
l’âge de la main la trahissait pour celui qui l’aurait regardé
 
Pendant ce temps de l’autre côté de la ville l’homme l’attendait. A peine visible dans le coin d’un café il observait l’horloge qui annonçait avec précision les heures passées
et impatient et fébrile, qu’il était, il ne savait pas ce que les cieux lui présageaient.
 
La femme au chapeau noir s’arrêta un court instant.
Inspirée par la beauté de ce qui s’offrait à ses yeux,
invitée de s’en approcher plus près vers l’arc-en-ciel naissant
qui décorait au loin le temple des étoiles, elle commença, comme un bateau sur les vagues de la mer en hissant ses voiles, à voguer sur la palette des sept couleurs, se laissant emporter par une musique, chantée pour son cœur
 
Encore à traverser un pont pour arriver à destination.
Déjà elle approchait le milieu que l’on nommait l’endroit du chemin risqué. Enveloppant les silhouettes des passants dans l’épaisse brume qui montait du fleuve par temps pluvieux,
on ne pouvait distinguer l’autre coté de l’arc voûté
 
Il lui semblait alors entendre la voix d’un homme l’appeler ;
quelqu’un lui prendre la main pour la guider vers le seul rai de lumière perçant la brume, éclairant son corps élancé et la portant ainsi jusqu’à la hauteur des cimes
 
Des mots plus distincts, parlés avec précaution, atteignaient son oreille. Mélangés à une douce chaleur familière à ses sens,
ils l’aidaient à décrypter ce moment de réveil et quand elle soulevait ses paupières encore alourdies par les traces de la nuit, elle s’apercevait que le rêve avait différé son rendez-vous avec LUI
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