De mon échelle
les barreaux gris
tournent au vert pâle.
J’ai soif de tes yeux.
Dans la sueur du temps
tombent les glaces autour
du regard vidé
par une nuit sans lune.
Les uns sur les autres
s’assoiffent les silences
sur les conquêtes échouées
d’une haleine obscène.
Les vaguelettes titubent
au fond d’une gorge,
de solitude.
J’entend la voix grave
d’un sourire rauque,
cagoule décorée
distillant un chemin
vers l’ennui
de la vie.
Juillet 2005