Été quarante sept, pèlerins d’infortuneLe tyran d’un bateau les menant aux EnfersAvec leurs droits errants en voile de misèreEnfouis dans la cale d’une nuit sans tribuneAux usages imprécis le si peu d’une mèreQue chagrine un refrain au tangage des lunesPoursuivant les chemins que les larmes tissèrentÉté quarante sept, pèlerins d’infortuneSète, port de juillet espérance à la uneLa mémoire tenue par des mains en prièresL’espoir pour Israël leurs enfants en laguneLe tyran d’un bateau les menant aux EnfersFuir à jamais le puits, la douleur peu communeLes camps, lieu de la mort, demeure de leurs frèresSous des cieux de tourments de tristesse importuneAvec leurs droits errants en voile de misèreEspérant voir le jour sur la rive en lumièreChantant parfois un air très familier pour l’uneRevoyant la détresse en un noir solitaireEnfouis dans la cale d’une nuit sans tribuneL’empire de la loi brandissant sa bannièreEt sur le quai leur sorts... se lisant sans lacuneL’anglais protectorat protestant pour la terreHaïfa fut témoin d’un écueil sur la duneÉté quarante sept, pèlerins d’infortuneLe tyran d’un bateau les menant aux enfers
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