C’est un pays sauvage où pousse la rocaille
Balayé par des vents au souffle coléreux
Une terre où la vie convient aux courageux
Aux augustes semeurs d’une juste bataille.
Il arrive parfois au creux d’une broussaille
Au serpent du chemin un regard bienheureux
Caressant amoureux un cadeau né des dieux
Né dans ce sol ingrat que la froideur tenaille.
Un matin une rose en jupon de gitane
Alluma feu de joie en votre âme diaphane
Et au fond de vos yeux la braise du bonheur.
Elle fut une fleur à cacher la misère
De vos jours sans saveur loin de toute valeur
Une rose éphémère en votre cœur de pierre.
Octobre 2005