Je t’ai si souvent cru
Quand tu me disais
Les mots si gentils
Que je voulais entendre
Je t’ai si souvent défendu
Contre vents et marées
Justifiant les maladresses
Que ton mépris avait semé.
Ami, ami, mais où es-tu ?
Le vent qui t’a emporté
T’a t’il nourri d’inattention
Et fait perdre la mémoire ?
J’ai si longtemps été aveugle,
Les yeux qui chérissent
En perdent l’entendement,
A tes constants revirements.
J’ai si longtemps été sourde
A tes trop longs silences
A tes prétextes, à tes bluffs
Et je suis restée fidèle.
Ami, ami, mais où es-tu ?
Le vent qui t’a emporté
Etait-il plus sincère
Ou toi ne l’étais tu pas ?
Ami, ami, mais où es-tu ?
Prends garde les trahisons
Ouvrent les portes de mon cœur
Pour un départ sans retour.