Exaltées par un songe, elle décoiffent le printemps
Vierges nubiles,elles espèrent un amour grandiloquent
Le printemps se dérobe, placide, vertueux
Sensorielle, la terre élime sa frigidité et se meut
Les fées de CHANTELUNE ont affolé le vent
Le vieux fou s’essouffle et dila pide sa raison
Les bois ricanent et se prosternent sur le passage de CUPIDON
Nos fées fuient, se cachent dans les replis du temps
Les fées de CHANTELUNE escaladent la porte du printemps
Ravissement muet, la terre frôle l’éternel
Myriade de bouquets, artifice odorants !
Dans une brume altière se dérobe le ciel
Les fées de CHANTELUNE récitent des vers aux passants
Adorables, mystiques, elles attirent les poètes hypnotisés
Les vers se déclament à l’envers, placide envolée
L’idiome de ces poèmes fane les instants