Chanter l’adresse oblongue
du magnolia si entêtant
Chanter le temps
des clins furtifs amours diphtongues...
Des vies rincées cœurs délavés
corps détrempés sous le soleil,
A nouveau peindre le sommeil
frileux dans le morne enclavé
sans me sentir la chair d’une lame courbée.
Les secondes, surfaces lisses,
ouvrent le ventre pot-au- noir.
Se raccrocher à chaque espoir
ma tête busque son esquisse...
Où sont les cartes frangipanes ?
ll faut s’asseoir au bord du ru
et respirer la pierre nue,
dans mes doigts dorment les arcanes.
Pour renaître
Dormons.