Fille des ruesqui trompez la vertuvous habitez les fantasmes de la nuitmais la nuit ne vous possède pointvos pas font ’rougir l’asphalte désorientédes ombres vous enveloppent, sournoises, déchuesdes mains profanent le silence abrutipar l’ivresse des sens lassé au creux des reinsMESSALINE des aubes suaves, dépriméesles boulevards vous apostrophent, tyransvous piétinez les moeurs d’une main sadiquel’église vous le demande instammentrevenez sous son aile et baisez le bas de sa tuniquela triviale n’étant point sotte rétorqua sagement :nos prudes prélats baiseraient-ils les reliquats ?si pénitence je faisais d’un désir consentant ?je songe à l’église si friande de trivialité sous ses airs béats
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la triviale
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