Sur le pavé des délaissés ma pauvreté s’est établieElle à pour nom oubli, décadence et perditionMes mains tremblent et je m’enivre des effluves de la nuitMon désarroi se cèle sur une mante jaune sans façonsMes yeux quêtent l’obole des passants, volatile indifférencePour eux que suis-je ?un vestige affublé d’erranceJ’envie leur insolence les pièces m’atteignent sans convictionLa vie prête sa fortune ,mais son humeur abhorre les objectionsSur le pavé des délaissés j’habite les chuchotements de l’ennuiJ’appréhende le passé et cette faute qui dans la rue m’interpelleMa déchéance ! dans un cahier de charges inscrivit sa honteJe fus jeté sur le parvis , la foule m’enchaîna à sa rondeMes yeux vrillés à ce trottoir filtrent le temps et sa curieLa nuit se peuple de lumières, déjà se pressent les pasDes faux semblants, des amours fugaces et des musiques rhétoriquesUne main blanche aborde mon front dans un souffle éthylique j’entends suivez moi
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