Ô rage, ô désespoir, ô perfide Assemblée
Avons-nous tant voté pour entendre d’emblée
Monter de bien des bancs les clameurs de braillards
Mélangeant politique et propos égrillards ?
Élu d’un vieux pays que le monde regarde
Ne sois jamais celui qui sans raison brocarde
Car ton électorat, mais aussi l’étranger,
Se feront un plaisir demain de te juger…
De ce Palais Bourbon sache te montrer digne,
Accorde le pardon quand la faute est bénigne
Mais sans jamais céder aux embrouillaminis,
En tout bien tout honneur et sans perdre ton âme,
Par delà les partis et la horde qui brame
Ose le compromis pour le bien du pays !
Juillet 2024