Dans sa prison dorée un jeune amphiprion,
Las de jouer les clowns et l’âme vagabonde,
Rêvait depuis un temps de parcourir le monde
En faussant compagnie à son amphitryon.
Sur le bord de la vasque où geignait l’histrion
Ne voyant point d’issue en dehors de la bonde,
Si tant est qu’en bocal un Nemo se morfonde,
Vint alors se poser un vieux satyrion.
Au visiteur fourbu, contre ses deux élytres,
Il troqua l’usufruit du somptueux « Cent litres »
Puis prenant son essor s’extirpa du bouillon …
Depuis ces temps lointains on voit sous les Tropiques
D’heureux poissons-volants et nos Jeux Olympiques
Ont tôt fait d’adopter… la brasse papillon !